Blood Seasons ferme ses portes.
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Sam 25 Mar - 0:00

You wonNice to see you again !Depuis qu'il avait délibérément laissé libre cours à son désespoir, sa tristesse devant Izao, il ne s'était écoulé que quelques jours. Quatre ou cinq jours pour être exact. Quand Izao fut parti pour de bon, il avait continué à ranger l'appartement en silence en pensant à ce qu'il avait pu lui dire avant de partir. Mahiro débarqua sans crier gare et fut assez choqué face à la scène sur laquelle il tomba. Camille lui expliqua rapidement qu'il n'avait pas été agressé, qu'il allait bien et qu'il n'y avait pas à s'inquiéter. Il lui pria aussi de se reposer et que c'était à lui de ranger cet appartement... Même si cela lui prit toute la soirée.

Comme il s'y était attendu, Izao l'évita au mieux et, pour cela, ne se permit pas de l'embêter dans son travail. Aujourd'hui, il fit donc comme les derniers jours et se dépêcha de partir quand ce fut l'heure. Il le regarda partir et regarda l'heure sur sa montre en se demandant ce qu'il allait faire de cette fin d'après-midi comme ils avaient eu moins de monde aujourd'hui comparé aux autres jours. Lui, en tout cas, il comptait bien en profiter pour partir passer du temps à la salle de sports et ensuite se reposer. C'était quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis un moment.
Il passa d'abord par chez lui se changer pour faire du sport et partir à la salle où il y passa deux bonnes heures. Quand il faisait du sport, il évitait de penser car il avait l'impression de vite s'essouffler et cela avait le don de l'énerver. Néanmoins, pour une fois, il ne put s'empêcher de laisser ses pensées vagabonder jusqu'à Izao. Il n'aurait jamais cru que leur relation porterait aussi loin à tous les deux. Bizarrement, cela ne l'énervait pas alors que, habituellement, Izao aurait été bien le genre de personnes qu'il ne supporterait pas. Mais... Le problème, c'était qu'il était loin d'être comme les autres et il le lui avait encore une fois prouvé l'autre jour.
Tu es bipolaire. Non. Après mûre réflexion, il en était venu à penser qu'il ne l'était pas. Absolument pas. C'était normal pour toutes personnes comme lui de craquer après avoir tenu aussi longtemps après la mort de sa mère et après avoir appris deux jours plus tôt la mort de celui qui lui avait causé tant d'autres souffrances. Il était une personne comme les autres et avait juste perdu son calme parce qu'une personne enfantine lui avait tapé sur les nerfs. C'était tout et il n'y avait rien à rajouter. Alors, pourquoi est-ce que c'était quelque chose qui l'interpellait tant depuis ce soir-là ?

D'ailleurs, il devait bien l'être bipolaire parce qu'il ne sut pas ce qui lui prit après son passage à la salle de sports d'aller à bon pas vers la direction de l'appartement d'Izao. Torse nu et le t-shirt sur les épaules, en sueur, il avait malgré tout pris le temps de boire et de s'asperger le visage d'eau avant de partir promptement. Il ne mit pas longtemps à arriver à son appartement et frappa en espérant que ce serait lui qui répondrait et non ses parents. Par chance, ce fut lui et il put l'attraper par le col pour l'embrasser langoureusement et avec ardeur. Après quoi, il le lâcha et se mit à rare face à son air profondément perplexe.

« Bha alors, est-ce que tu vas me laisser entrer ? », lui demanda-t-il avec un regard ravageur.
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Sam 25 Mar - 19:15


YOU WON
Camille x Izao


Cela faisait cinq jours qu’il essayait de contenir sa mauvaise humeur, sans grand succès. Depuis sa dernière entrevue, privée, avec Camille, il ne pouvait s’empêcher de se sentir énervé. Profondément. Au final, il fallait accepter de voir la vérité, la réalité. Ils ne pouvaient pas s’entendre. C’était évident. Plus que cela, Izao venait à réaliser qu’il ne pouvait pas même le voir. Son côté moralisateur, suffisant, le mettait hors de lui. Et même s’il avait cru pouvoir se divertir en sa présence, il s’était trompé. Le simple fait de se trouver dans la même pièce que lui lui était à présent pénible. De la sorte, il fit de son mieux pour l’éviter au cours de ces quelques jours et de n’échanger avec le psychologue que le minimum de mots nécessaire. Pour le moment, il était encore incroyablement vexé. Vexé de s’être fait envoyer sur les roses et, secondement, de s’être fait traiter de gamin. Cela lui restait encore bien coincé dans le fond de la gorge.
De la sorte, aujourd’hui n’avait pas fait exception à la règle. Une fois le dernier patient parti, le jeune homme s’était empressé de quitter les locaux. Il était impensable de passer une seconde de plus en compagnie de Camille. Parfois, le cadet lui jetait un coup un coup d’œil en catimini, tentant de voir si le psychologue réagissait d’une quelconque façon...en vain. Il semblait totalement s’accorder à cela, ne faisait pas le moindre geste pour tenter d’instaurer un dialogue entre eux. Et cela, quelque part, le vexait  plus qu’il ne l’aurait voulu.

Il était donc rentré chez lui bien plus tôt qu’il n’en avait l’habitude, trouvant l’appartement désert. Tant mieux. Ce qu’il voulait, en cet instant, était de passer du temps seul, sans compagnie parasite. Néanmoins, il savait que ses « parents » ne seraient pas longs à rentrer. Il avait donc intérêt à profiter de ces brèves heures de solitude. Avec nonchalance, il s’était donc installé dans le salon, livre en main. Cela lui rappela son ancien métier. Un moue agacée apparue sur son visage. Pourquoi s’était-il retrouvé embarqué dans toute cette histoire ? Il n’aimait pas travailler avec les autres. Il n’aimait pas s’occuper des autres. Il ne les supportaient pas. Ni eux, ni ce foutu monde. Tout le désespérait. Le révoltait.
Alors qu’il lisait tranquillement pour tenter de se détendre, on frappa à la porte. Il fronça les sourcils. Qui pouvait bien venir les voir ? D’ordinaire, personne ne se trouvait chez eux à cette heure-ci, ce qui interpella Izao. Le jeune homme reposa son livre sur la table basse, soupira, puis se décida à se lever. Cela le fatiguait de penser qu’il allait devoir interagir avec une nouvelle personne dans la journée. Comme si son nouveau travail ne lui suffisait pas assez... Néanmoins, il se devait d’entretenir son image d’enfant modèle. Il n’arriva pas à dissimuler sa surprise lorsqu’il découvrit celui qui se trouvait derrière la porte de son appartement. Camille. Et torse nu, en plus. La surprise laissa bien vite sa place à la colère. Il ne comprenait pas pourquoi il avait décidé de venir le voir et, de surcroît, dans une telle tenue. Il fronça les sourcils. « Qu’est-ce que tu f... » II n’eut pas même le temps de terminer sa phrase que le psychologue l’attrapa par le col avec violence pour l’embrasser d’une façon particulièrement langoureuse. Il fut tellement surpris qu’il ne réagit pas immédiatement. Ce ne fut qu’une fois que Camille se détacha de lui pour se mettre à rire qu’il réalisa ce qu’il venait de se passer. Franchement, il ne comprenait pas ce qu’il pouvait bien se passer dans la tête du psychologue. Il avait juste envie de le frapper et de lui demander pourquoi. Pourquoi est-ce qu’il agissait aussi stupidement, pourquoi avec lui précisément. Pourquoi est-ce qu’il se foutait de lui de la sorte. Izao n’avait pas oublié la discussion qu’ils avaient eu, et surtout en ce qui concernait ce qu’il lui avait dit : qu’il n’était qu’un enfant qui n’avait pas encore fait ses preuves. Izao dû cependant contenir sa rage un court instant, entraînant Camille dans son appartement, refermant la porte derrière eux. Il était hors de question qu’il laisse sa colère éclater aux yeux de tous. Une fois à l’intérieur, il fixa ses yeux noirs sur son aîné, mécontent. « Tu peux me dire ce que tu viens foutres ici et ce que tu cherches à faire ? » le ton de sa voix vibrait d’une colère qu’il tentait de contenir. Il en avait par dessus la tête de son attitude. Essayait-il encore de jouer avec lui ? Lui donner des espoirs pour finalement le désillusionner ? La façon dont il venait de l’embrasser n’était pas des plus anodines... Izao se fit violence pour se sortir ce geste de la tête. « Je pensais que tu n’accordais pas d’importance aux enfants... » laissa-t-il échapper, plus bas, une certaine rancœur perçant à travers cette phrase. Il risqua un nouveau regard vers lui, ne pouvant s’empêcher de poser les yeux sur son torse dévêtu. Pourquoi, par dessus tout, avait-il dû venir dans un tel état ? Izao ne se sentait que davantage perturbé. Il dévia finalement le regard. Cela ne servait à rien de le tenter de la sorte dans le but de se jouer de ses réactions. « Si tu n’as pas de bonnes raisons d’être venu, tu ferais mieux de partir » grinça-t-il. Et il avait plutôt intérêt à en avoir une bonne, de raison. « Puis...rhabille toi » marmonna-t-il en tentant de se montrer convaincant, quand bien même il l’avait dévoré des yeux quelques secondes auparavant.

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Sam 25 Mar - 23:43
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