Watson Erin ft Collins Lily

Teigne : Parce que si elle le veut, elle peut devenir le pire cauchemar de quelqu’un. Pour x raison, il suffit qu’elle ait en grippe une personne pour se transformer en véritable peste, langue de vipère et fille hargneuse. Parfois, c’est juste physique, le visage de cette fille ou de ce garçon ne lui revient pas et elle attendra patiemment le faux pas de ce(tte) dernier(e) pour alors lui tomber dessus et déferler un puissant venin dans des paroles provocantes et blessantes.

Sans-gêne : Peu importe la saison, peu importe le statut. Elle parle librement, sans prendre de gants. Elle n’aurait aucun mal à tutoyer un leader, à lui taper dans le dos en riant, à lui gueuler dessus si quelque chose ne lui convient pas. Erin n’a absolument aucun filtre. Manquant parfois de respect, cela lui a couté de nombreuses représailles de la part des hauts dirigeants, ainsi que de nombreuses heures de réprimandes.

Extravertie : Malgré une profonde aberration envers le genre humain, elle montre cependant une facette toujours sociable et à l’aise en publique. Elle sera la première à introduire les gens, à mettre ces derniers à l’aise (enfin, selon l’humeur) et également la première à blaguer. Néanmoins, derrière ce masque de clown, une réelle haine et surtout peur sociable demeure. Elle pourra se montrer sympa avec une personne un jour… et complètement l’ignorer le lendemain, ne désirant pas se lier non plus avec lui.

Audacieuse :  Tout ce qu’elle entreprend, elle le réussit. D’un point de vue professionnel en tout cas. Elle n’a pas peur de prendre des risques, de réfléchir hâtivement jusqu’à en oublier de dormir, de réussir à trouver des solutions au tout dernier moment. Courageuse et fonceuse, derrière son petit air benêt, c’est une véritable tête d’ampoule qui se cache et dont le cerveau en surcharge à force d’avoir pleins d’idées est toujours en plein mouvement.

Égoïste :  Ses plantes et elle avant tout. Pas de concessions pour les autres, sauf si elle a véritablement de l’affection pour eux. A force d’avoir trop voulu faire plaisir à un père détestable et une mère effacée, la jeune femme s’est perdue. A présent, elle ne pense plus qu’à elle et à son confort, sans se soucier des autres. Si elle rend un service à quelqu’un, ce sera forcément en échange de quelque chose. Elle ne cherchera pas à se mouiller non plus sans un intérêt personnel à cela.

Sarcastique :  Digne d’être l’héritière du Docteur House et du Docteur Cox réunis, Erin n’a clairement pas sa langue dans sa poche en matière d’ironie. L’humour noir, c’est sa spécialité. Elle prend un malin plaisir à se moquer des autres et de leurs façons de faire, gentille ou méchante selon la personne en question. Elle est tout à fait capable de faire de longues tirades rien que pour embêter cette personne et à rire toute seule de ses blagues douteuses.

Solitaire : Un trait bien paradoxal en comparaison à son allure parfois délurée et  pitre. Au fond, Erin préfère se cacher des gens et porter son attention à ses plantes. Ces dernières ne sont pas enclines à la blesser, à l’empêcher de s’exprimer, à l’empêcher de leur apporter de la douceur. Complètement dans sa bulle, elle prétend ne pas avoir peur de mourir seule, sans avoir fondé une famille avant cela. Ces choses comme l’engagement, l’amour, l’amitié, la confiance… elle ne connait pas vraiment. Et elle n’a pas envie que cela arrive. Elle préfère rester dans ce monde fleurie où elle est bien plus à l’aise, plutôt que d’être blessée par quelqu’un.

Colérique : Mieux vaut ne pas trop la provoquer. Lorsqu’elle se met en colère, c’est un véritable volcan qui s’active et qui est prêt à déferler sa haine sous forme de lave brulante et mortelle. A ce moment-là, tout explose, tout se bouscule, tous les objets volent dans la pièce et sont directement envoyés sur la personne l’ayant poussée à bout. Très capricieuse, quand elle veut quelque chose c’est tout de suite et pas après.

Charmeuse : A défaut de se lier avec les gens, Erin préfère faire lier les corps. Probablement à cause d’un manque d’affection par le passé, la demoiselle a un rapport très particulier avec le sexe. Elle adore ça, le temps d’une nuit ou de plusieurs tout au plus. C’est seulement dans ce genre de moments qu’elle sera proche d’une personne et apte à lui donner de la tendresse. Elle aime plaire de façon éphémère. Cela lui prouve qu’elle n’est pas totalement transparente et ne la force pas à aller plus loin.

Sensible : Parce que vous imaginez très bien qu’elle ne peut pas être forcément que méchante, n’est ce pas ?♥

Physiquement, quels sont tes atouts ?
   Mesurant 1m65 pour 58 kilos, je suis svelte et j'ai de jolies courbes. Mes cheveux sont châtains auburns, mi-longs et légèrement ondulés. Mes yeux sont de couleur ambre ou noisette, selon la luminosité de l'endroit où je me trouve. Ma peau est aussi blanche que neige, parsemée de ravissantes tâches de rousseur me donnant un petit air enfantin et malicieux. J'en porte essentiellement sur mon visage, bien que certaines parties de mon corps comme les épaules, le cou et les bras en soient faiblement garnies. Héritage de mes origines anglo-saxo. Mes lèvres sont d'un rouge naturel, pulpeuses à souhait. Je suis très fière de ses sourcils plutôt épais, qui selon moi, montre ma ténacité et me donne de l'assurance. Question vêtement, j'aime aussi bien les jeans basket que les robes talons. Mon dos est entièrement tatoué. J'ai symbolisé ma passion pour la nature et les fleurs en me gravant un cerisier géant accompagné de roses et de lys. Mes oreilles supportent de nombreux piercings me rendant moins sage. Un peu garçon manqué parfois, je ne manque pourtant pas de féminité. Mes poignets cependant, montrent deux fines plaies refermées, témoins du mal que je me suis s'est fait durant mon adolescence et preuve indirecte d'un certain appel au secours. Je ne les cache plus vraiment, mais je remballerai sans mal celui ou celle qui osera s'aventurer sur ce sujet épineux.


   Et quels sont les choses que tu aimes le moins ?
   Les gens en général. Cela répond à votre question?

   Y a-t-il des choses que tu aimes faire pendant ton temps libre ?
   En réalité, même durant mon temps libre, je flâne souvent au bureau afin de profiter du calme pour pratiquer ma passion. Les plantes ainsi que les fleurs sont des créatures tellement délicates, tellement belles et sages… Je pourrais passer des heures à prendre soin d’elles, à les voir grandir petit à petit.  Ce sont les êtres les plus précieux au monde pour moi. Sinon, je ne pratique pas vraiment de sport. Enfin ça dépend, le sport de chambre, ça compte ? Ben quoi ! Quatre cent calories en moins à chaque rapport, ce n’est pas négligeable quand même ! Oups. Je sens que je vais avoir des problèmes moi...

   Quelles sont les choses à savoir sur toi ?
   Contrairement à ce que l'on pourrait croire, je ne suis pas si méchante que ça. A vous de voir si vous voulez vous risquer à creuser dans cette carapace d'épines.

   Et tes parents, ils font quoi dans l'Héritage ?
   Mon père est visiblement devenu le chef au service du bétail, tandis que ma mère, elle, est à présent chef du foyer.

Comment s'est passé ta jeunesse ? As-tu été épanoui(e) ?
Epanouie... Haha. Non pas vraiment, non. Je suis censée avoir deux parents mais ils n’existent plus. Enfin, ils sont toujours en vie hein, mais je n’ai plus aucun contact avec eux. C’est mieux comme ça. Mon père est un connard et ma mère une faible, je ne pouvais clairement pas s’en sortir avec ce genre d’individu dans ma vie. Avoir coupé les ponts avec eux est clairement la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie jusqu’à présent. S'il y a un bien un regret que j'ai, c'est celui d'avoir fait des efforts pour plaire à mon père pendant très longtemps. Vous savez, il voulait un garçon à la base. Quand il a vu que ma mère attendait une fille, il a voulu la faire avorter, mais c’était trop tard.  Un couple ne pouvant avoir qu’un enfant, il l’a eu sacrément profond. Du coup, j’étais forcément mal barrée dans ma relation avec lui, avant même de naître. Et lorsque ce fut le cas, dès mes premiers pas, j’ai compris que cet homme qui me servait de géniteur ne me portait pas dans son cœur. Les remarques blessantes, les humiliations, les coups parfois… pour lui, je n’étais qu’une empotée, qu’une bonne à rien beaucoup trop maladroite. Il a voulu m’élever à la dure... ou alors, tout simplement me faire du mal afin que je culpabilise. Ma mère aussi, elle devait culpabiliser. Elle regardait chaque scène de bizutage, de dispute, de violence avec un regard de défaite ;  incapable de faire le moindre pas pour me sauver de ce tyran qui lui faisait terriblement peur. Pourtant, plusieurs fois, mes yeux lui ont lancé des appels au secours. Elle restait stoïque, aussi faible qu’une fourmi. Et moi, chaque nuit... pendant que tous les deux dormaient, je grimpais sur le lavabo et me regardais dans le miroir ; essayant de sourire à travers mes larmes, de tout faire pour devenir mignonne à leurs yeux. Chaque matin en me levant, je prenais sur moi pour positiver, pour faire en sorte de faire quelque chose d’incroyablement bien afin qu’ils me félicitent. Je voulais qu’ils soient fiers de moi, surtout lui. Mais la réalité revenait tristement à la charge, à chaque parole sarcastique et blessante de sa part. Avec les années, j’ai commencé à me rebeller en disparaissant parfois durant des jours, hébergée par des amis de fortune. J’avais quinze ans lorsqu’on m’a volé ma première fois. Un garçon plutôt sympa. Le premier m’ayant fait comprendre qu’on pouvait m’aimer, de cette façon. Je me suis mise à apprécier ce genre d'instants, fuyant comme la peste ce domicile familial dans lequel tout sauf une famille vivait. « Tu es la honte des Springs ! » avait un jour proclamé mon père, en me dévisageant sur mon lit d’hôpital, souriant amèrement avec un regard dédaigneux. Ses yeux qui s’attardèrent sur le bandage rouge vif autour de chacun de mes poignets. J’avais voulu lui faire comprendre qu’il me faisait souffrir, que j’avais réellement besoin de lui. Que malgré tout cette souffrance, je les aimais lui et ma mère.  « Bonne à rien ! », « Folle ! », « Trainée ! » … voilà ce qu’il m’avait balancé, afin de tourner les talons pour sortir de la chambre avec ma mère le suivant à pas de loup, livide et fidèle à elle-même. Cet accident était arrivé peu de temps après mes vingt ans. Une tentative d’en finir. Mais j’avais naïvement cru que cela aurait pu les toucher malgré tout. Tu parles. A ce moment là, j’ai décidé que… plus jamais, je souffrirai à cause d’eux.


   Parles-moi ensuite de ton parcours scolaire puis de ton métier.
Il n'y a rien de bien particulier à dire. J'ai fais des études dans l'agriculture avant de devenir botaniste parce que j'aimais ça. Aujourd'hui encore, j'ai gardé cette fonction, car les éventements récents font que cette profession est importante. Comme quoi, je ne suis pas si inutile que ça.

   [INTRIGUE ACTUELLE]
   Que s'est-il passé le 24 décembre ? Que faisais-tu, et avec qui étais-tu ?
     J’étais à la serre, en train de travailler à mon bureau. Les fêtes de l’Héritage, Noël tout ça… ce n’est clairement pas ma tasse de thé. Comme tout le monde néanmoins, j’ai entendu les messages inquiétants et j’ai également senti de faibles secousses. Quittant la serre, le premier membre que je pu croiser m’indiqua très brièvement que quelque chose de grave était arrivé dans les premiers étages et qu’il fallait me rendre au cinquième étage pour tes raisons de sécurité le plus rapidement possible. Seulement, ma conscience me força à d’abord aller faire un tour au troisième. L’appartement de mes géniteurs était vide. Par reflex, je vérifiai aussi celui de la famille Ling. Joshua n’était pas là… Mais ses parents, oui. Ils semblaient perdus, effrayés. Avec douceur et assurance, j’ai décidé de les emmener avec moi au cinquième étage afin qu’ils ne leur arrivent rien. Je me devais de veiller sur eux. Madame Ling était terriblement inquiète pour son fils. Moi, également. Vraiment trop inquiète. Afin de penser à autre chose, j’ai proposé mon aide, afin d’apporter du soutien à ceux qui revenaient des étages inférieurs et qui avaient visiblement vécu l’enfer. Mon cœur réussit à se calmer seulement lorsque mon regard nerveux tomba enfin sur Josh, vivant.

   Comment te sens-tu maintenant ?
   Suis-je à plaindre? Clairement pas, non. Et je ne sais pas quoi vous dire. C’est bizarre. On a tous été un peu secoué, même ceux ayant échappé à cette folie meurtrière. Tant de gens sont morts. Et beaucoup ont failli perdre leur vie également. Que peut-on dire face à ça ? J’ai ressenti de la peine, contre toute attente. Cette expérience m’a rendu plus humaine que je ne l’aurais cru. Quant à Ling Joshua… Merde, j’ai tellement eu peur pour lui...

   Où vis-tu maintenant ? Es-tu hébergé ou bien, est-ce toi qui a accueilli quelqu'un après cette tragédie ?
   Je vis toujours chez moi. S’il faut aider, je peux héberger quelqu’un.

   As-tu quelque chose à rajouter ? Ici, tu peux parler de tout, rien ne sortira de cette pièce.
   Comment a-t-on pu laisser une chose pareille arriver ? Qui a pu faire ça ?