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Are you so jealous ft. Erin

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Mar 18 Avr - 14:04
Aux alentours de dix-huit heures, je rentrais enfin à l'appartement de mes parents chez qui je vivais encore. Pour une fois, la journée ne s'était pas terminée dans la soirée et ça me laisserait certainement un peu de temps pour me reposer avant de rejoindre Erin dans son logement. Nous avions prévu de regarder un film en tête-à-tête ce soir, puisque nous étions tous deux de congés le lendemain. Très belle opportunité afin de passer du temps ensemble sans se soucier de l'heure à laquelle nous devions nous lever la matinée suivante. C'est vrai que notre quotidien se résumait avant tout par des messages journaliers envoyés à peu près aux mêmes heures, à quelques partages de salutations amoureuses lorsque nous nous rencontrions dans les couloirs de l'Héritage, quelques brèves nuits allongés l'un contre l'autre mais qui ne duraient pas assez longtemps pour se sentir assez proche l'un de l'autre. Notre épanouissement était donc réduit à ces petites choses qui ne nous avaient pas réellement laissé l'opportunité de grandir main dans la main ces dernières semaines. C'était, certes, compréhensible après ce qui était arrivé au Bunker et à ses habitants, mais nous avions besoin de plus, beaucoup plus, pour nous sentir en confiance l'un vis à vis de l'autre, et inversement. Notre soirée avait donc été programmée bien en avance afin que rien ne puisse gêner ce moment passionné que nous voulions partager. Mais c'était sans compter sur...

- Swann, m'exclamai-je, relevant aussitôt mes sourcils et m'arrêtant systématiquement quelques mètres avant le corps de la femme rousse qui attendait, tout sourire, près de la porte familiale. Que fais-tu ici, demandai-je brusquement, profitant pour passer un coup d'oeil sur les possibles passants qui arpentaient le couloir.

- Ne me dis pas que tu as oublié, fit-elle légèrement déçue de comprendre que j'avais eu un moment d'amnésie, nous avions avancé le rendez-vous à aujourd'hui, déclara-t-elle en laissant un sourire charmeur se figer sur ses jolies lèvres peinturées, agrandissant ses pommettes doucement maquillée. Mais, si tu n'es pas disposé à...

- Si, si... Si. Bien sûr que si, la coupai-je rapidement en secouant ma tête, fermant les yeux par la même occasion en amenant mon majeur et mon pouce sur mes tempes. Je tiens réellement à m'excuser, j'ai tellement de choses en tête ces derniers temps que j'avais effacé de ma mémoire notre...

- Je ne te ferai aucun mal aujourd'hui, c'est promis.

La voix de la jolie européenne résonna soudainement accompagnée d'un rire aguicheur alors qu'elle s'approcha de moi en effectuant quelques pas supplémentaires. Sa main se leva alors dans les airs pour venir tranquillement se poser sur ma joue sur laquelle elle déposa quelques caresses tendres de son pouce de manière séductrice, façon qui la caractérisait plutôt bien dans tous ces mouvements. Mes paupières s'ouvrirent furtivement permettant ainsi à mes pupilles de se stabiliser sur l'épiderme de la chirurgienne qui faisait corps avec la mienne avant de porter mes doigts sur son poignet afin de l'inviter à arrêter ces attentions étranges envers ma personne. Une esquisse douce s'afficha malgré tout sur mes lippes alors que je reculai son membre de moi. Reportant mon attention sur les citoyens qui s'affairaient à rentrer chez eux par le couloir où nous étions plantés, ma main se posa dans son dos et je l'invitai à se rapprocher du battant du logement en toute discrétion. Me hâtant ainsi à trouver les clés de l'appartement dans ma poche de pantalon, une fois la porte ouverte, je dépêchai la rousse d'entrer dans le couloir de la demeure familiale alors que je me baissai afin d'attraper sa trousse médicale qui semblait bien pleine. Faisant un pas qui me permit de m'évader du palier, mon regard se perdit dans l'allée afin de m'assurer que personne n'avait vu cette scène avant de refermer à double tour la porte derrière moi.

* * * * * * Few Hours later * * * * * *

Accourant rapidement dans la galerie du troisième étage tout en m'habillant d'une de mes vestes, je dépassais les nombreuses personnes qui se trouvaient à marcher encore dans le corridor des printaniers. J'étais en retard. Pour une fois que nous avions prévu quelque chose de sensationnel ensemble, j'étais à la bourre. Première fois depuis notre rencontre que je devais me hâter pour arriver à l'heure. Heureusement, j'avais prévu le coup et avais clipsé ma jambe de grand sportif afin de pouvoir effectuer de grandes enjambées en un pas de course contre la montre. Arrivé finalement devant la porte de Watson, je repris mon souffle comme je le pus, alors que mon torse se soulevait en un rythme effréné, comme si je venais d'effectuer un long marathon. Passant ma langue sur ma bouche afin de l'humidifier et de me préparer à un éventuel baiser d'excuses, mes phalanges vinrent frapper sur le bois énergiquement dans le seul but de prévenir de ma présence sur le palier. Avec treize minutes de retard, malgré tout. Je réitérais l'opération de nombreuses fois l'une à la suite de l'autre mais aucune réponse ne me parvint et, bizarrement, aucun bruit ne se faisait entendre provenant du logement. C'était étrange.

Mon sourcils se froncèrent alors que, naturellement, mon oreille vint se coller sur le battant de la porte dur et vigoureux, mais rien. Rien, absolument rien. Par instinct, je relevais la manche de mon veston pour admirer les aiguilles de ma montre et en déterminer l'heure. Serait-elle déjà au lit, endormie par le fait de m'avoir trop attendu ? Non. Impossible. Elle se serait trop inquiétée de mon absence pour pouvoir s'endormir convenablement sans être réveillée par les bruits que j'avais effectué sur sa porte. Ni une, ni deux, ma main vint plonger dans la poche de mon pantalon où se trouvait mon mobile sur lequel je notai un message immédiatement et lui envoyai. Je suis devant chez toi. (つ◕౪◕)つ━☆゚.*・。゚ Un bruit apparut alors de mon téléphone, mais pas que.

- Erin, interrogeai-je alors la porte en m'accrochant soudainement de cette dernière après avoir entendu le son de son mobile provenir du salon. Erin, t'es là, insistai-je en frappant quelque peu sur le bois.

Signalant encore et encore le fait que j'attendais et ne renoncerais pas à la voir ce soir malgré mon retard, une intonation de pas sourds me parvint et une esquisse s'afficha immédiatement sur le bas de mon visage, impatient de pouvoir la voir, la retrouver, l'enlacer et m'excuser pour l'heure de mon arrivée, l'embrasser fougueusement et amoureusement avant que nous puissions passer une bonne soirée tous les deux. La clé émit un éclat dans la serrure qui se déclencha sous l'effet du mouvement qu'Erin effectuait sur le verrou. J'entendis le pommeau se tourner et la porte se désosser de l'encadrement de l'ouverture, le bois se dégagea et me laissa apercevoir les courbes de la botaniste, ce qui me fit élargir le sourire de plus bel. Mais...

- Aïe, finis-je par m'exclamer en sentant une vive douleur pénétrer ma joue, ça va pas la tête, continuai-je en fronçant amèrement les sourcils, portant l'une de mes paumes fraîches sur mon muscle histoire de minimiser la souffrance de la violence qui s'était abattue sur ma pommette. Tu parles d'un accueil ! Je peux savoir ce qui te prend, questionnai-je Erin qui semblait être en rogne plus que jamais. Une baffe pour un quart d'heure de retard, je trouve ça beaucoup, indiquai-je à la demoiselle qui avait croisé les bras mais qui paraissait avoir l'envie sûre et certaine de m'en recoller une.
Ling Joshua

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Ling Joshua
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Mar 18 Avr - 17:22
Are you so jealous x Josh & Erin ♥
La haine. Véritable. Déferlante et imprévisible. Un sentiment qu’elle ne pensait pas voir revenir d’aussitôt et encore moins pour ce genre de raisons. Ne lui avait-il pourtant pas assuré qu’il n’y aurait jamais rien entre lui et cette… saloperie de garce ?? Ne lui avait-il pas promis qu’elle était la seule, l’unique femme avec qui il souhaitait partager sa vie ? Menteur. Manipulateur. Traitre. Se recroquevillant afin de s’apporter un peu plus de chaleur, accentuant la position fœtale dans laquelle elle s’était mise depuis des heures, elle soupira gravement. Ses doigts agrippèrent férocement le drap du lit, comme si elle voulait se défouler sur quelque chose sans pour autant craquer et tout casser chez elle. Son regard meurtri et larmoyants malgré elle se posa sur le réveil de la table de nuit qui indiquait l’heure. Il était en retard, en plus de ça. Il faut dire qu’il avait mieux à faire… Haha. Rien de les imaginer ensemble, en train de faire je ne sais quoi… Dans le propre appartement du leader… Cela lui donnait envie de mourir. De hurler. De tuer quelqu’un. C’était fou ce que la jalousie pouvait faire ressentir…. Et dire que ce soir, ils étaient censés enfin se retrouver et profiter du temps qui leur était accorder. Le temps qu’ils méritaient depuis de nombreuses semaines, ces semaines où ils s’étaient vus sans pour autant en profiter véritablement. Des messages, des regards furtifs et amoureux, des nuits trop courtes... Pour la première fois depuis les événements de noël, ils avaient enfin pu avoir l’occasion de se poser tous les deux pour se retrouver, se connaître encore mieux. Et toute la journée, Erin avait attendu avec impatience cette soirée, comme une enfant la veille de son anniversaire. Elle avait tellement eu hâte de le voir… de le serrer dans ses bras, de l’embrasser encore et encore… de dormir tout contre lui sans se soucier de l’heure à laquelle se réveiller le lendemain. Tout aurait du être parfait. Tout aurait du se passer de cette façon. Seulement… la scène qu’elle avait vue quelques heures plus tôt avait foutu en l’air tous les beaux projets de cette belle nuit… et probablement plus encore.

« Quand je pourrai retourner voir tes parents ? »
avait-elle demandé quelques jours plus tôt après d’intenses et langoureux baisers échangés en secret au détour d’un couloir, à l’abri des regards. Le laissant la serrer tout contre lui, tentant du mieux que possible de ne pas se trop montrer trop impatiente, elle l’entendit dire encore une fois qu’il valait mieux encore attendre un peu, qu’ils n’étaient pas prêts encore. Surtout Madame Ling. Elle comprenait. Seulement… Plus le temps passait et plus l’envie de se présenter à eux grandissait ardemment. Elle en avait besoin. Elle avait besoin de leur présenter des excuses, de leur faire comprendre que, contrairement aux mois précédents, cette fois-ci, elle ne plaisantait pas. Elle était la petite amie de leur fils et commençait à réellement l’aimer. Que plus que tout, elle était sérieuse sur leur relation. Qu’elle ferait tout pour que ça marche même si elle n’y connaissait pas grand-chose. Au fond, Erin avait tout simplement envie que les parents de Joshua acceptent leur relation… l’acceptent elle, même si ce ne serait pas facile. Encore moins gagné…  Ce fut pour cette raison qu’avant de retrouver Josh aujourd’hui, la jolie irlandaise avait eut une idée. D’accord… elle ne pouvait pas encore revenir chez les Ling et même si c’était frustrant, elle resterait encore un peu cool. Mais… rien ne l’empêchait de venir déposer un petit quelque chose devant leur porte ? Avec un grand sourire aux lèvres, la botaniste s’était donc dépêchée pour composer un joli bouquet, tout de suite inspirée. Et une fois la composition de lys et de capucines terminée, elle s’était empressée d’aller déposer la gentille attention devant le palier de la famille chinoise, avant que Madame Ling ne rentre, non sans une esquisse légère et malicieuse.

Son sourire se perdit néanmoins lorsqu’elle arriva au détour du couloir menant à l’appartement du leader. Joshua était devant l’entrée accompagné de… Alexander ? Pourquoi ? Pourquoi était-elle là ? Que foutait-elle ici ? S’arrêtant juste avant d’apparaitre dans l’allée, Erin recula quelque peu afin de rester cachée et les observer, le cœur battant vivement d’un désagréable étonnement. Et c’est là qu’elle les vit. Lui très gêné, stressé... les yeux se posant partout comme s’il avait peur qu'on le surprenne avec la médecin. Et elle, si cruche, provocatrice, vulgaire… En la voyant caresser doucement la joue de son compagnon, la brunette se mordit férocement la lèvre, se retenant pour ne pas bondir et la massacrer sur place. Si tu le touches une seule seconde de plus, je te jure que je… ! Ses pensées s’arrêtaient brusquement, violemment… en voyant Josh répondre au sourire séducteur de la rousse, avant de l’inviter à vite rentrer dans l’appartement. Le même appartement où Watson, elle, n’avait pas le droit de venir. Visiblement très impatient qu’elle entre à ses cotés, le leader vérifia encore une fois que personne ne les aient vu… avant de refermer la porte brusquement, répondant au regard langoureux que lui lançait la summer. N’ayant pas perdu une seule seconde de cette scène aussi dévastatrice qu’écœurante, les larmes aux yeux, les sourcils froncés... la belle irlandaise n’avait pu que rester plantée là… tandis qu’un furieux sentiment de colère et de haine se déversait en elle. Comment… Pourquoi… ? Complètement dévastée, trompée par ce spectacle tout simplement aberrant, elle se sentit complètement conne, complètement perdue, véritablement hors d’elle. Le monde s’effondrait autour d’elle. Josh… Josh voyait Swann en secret. Et chez lui en plus. Elle… Elle n’était pas la seule qu’il voyait. Il s’était merveilleusement bien foutu de sa gueule ! Incontrôlable et folle de colère en réalisant cela ; se sentant trahie comme jamais... la belle s’était finalement empressée de rentrer vivement chez elle et de tourner le verrou à double tour. Son sang bouillonnant en elle comme de la lave en fusion, elle observa le bouquet qu’elle tenait toujours de ses mains tremblantes avant de – sous le coup de la fureur – l’envoyer valser contre le mur en face d’elle.

Il ne perdait rien pour attendre…

Finissant par entendre de nombreux coups sur la porte indiquant l’arrivée du jeune trentenaire, Erin leva à nouveau ses belles prunelles dorés et larmoyantes vers l’horloge. Un quart d’heure de retard. Rien que ça. Swann était-elle si endurante que ça au pieu… ? Fermant ses paupières en entendant les coups devenir de plus en plus insistants sur le bois, la voix de Joshua l’appelant la fit frémir malgré elle. Son portable se mit à sonner et elle resta tout de même là, à hésiter à ouvrir. Devait-elle garder tout ça pour elle ? Faire la morte et ne plus jamais adresser la parole à cet homme qui l’avait prise pour une imbécile heureuse ? Non. Personne ne se jouer d’Erin Watson. Personne ne pouvait la prendre autant pour une idiote. Elle ne pouvait pas laisser passer ça ! Fronçant les sourcils, ce fut avec une lente vivacité qu’Erin finit par se relever pour aller ouvrir la porte derrière laquelle Joshua se trouvait, le cœur battant douloureusement contre sa poitrine. Plus ses pas se rapprochaient de l’entrée et plus la colère montait, teintée d’une tristesse sans précédent. Elle se sentait si bête, si bafouée. Il l’avait bien eu. Il l’avait merveilleusement bien eu. Et rien que pour cela, elle ne put résister plus longtemps. Ouvrant enfin à Joshua, ce fut avec une violence féline que la botaniste envoya sa main sur la joue de ce dernier afin de lui assigner une gifle brusque et douloureuse ; faisant voler son visage par la même occasion. Lui adressant un regard plus noir que les enfers tandis qu’il s’offusquait pour ce qu’elle venait de faire, la lionne resta silencieuse, croisant les bras contre elle en le toisant avec une colère inouïe. En rogne ? Elle l’était. Elle n’avait jamais été aussi en colère en réalité. Elle s’en foutait de son quart d’heure de retard. Elle n’en avait strictement plus rien à foutre. « Casses-toi.» Maugréa t-elle alors, soudainement. Sa voix était calme mais aussi froide comme jamais. « Je veux que tu te barres de chez moi. Je ne veux plus te voir… ! Plus jamais, tu m’entends… ?? T’es le gars le plus ignoble que j’ai rencontré, tu vaux pas mieux que les autres. On a plus rien à se dire Ling, c’est terminé...! » Sans attendre un moindre mot de sa part, elle commença à défaire le bracelet qu’il lui avait offert pour lui envoyer dessus, sans douceur. Son regard noyé de larmes le dévisager avec regret et hargne. Elle se sentait tellement stupide… « Ne reviens plus jamais ! » Indiqua t-elle, s’apprêtant à alors fermer la porte sur lui.

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Watson Erin

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Watson Erin
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Mar 18 Avr - 21:22
Le regard avec lequel elle décortiquait mon corps de haut en bas d'un air féroce et méprisant me surprit plus que tout, me fit peur même, parce que je ne comprenais pas pourquoi cette baffe, pourquoi cet accueil, pourquoi ces yeux. Mes sourcils hoquetèrent furtivement lorsqu'elle me demanda de déguerpir de son entrée, de m'en aller sans me retourner. Bouche bée de part cette demande si brutale qu'offusquante, la suite me parvint dans la face comme une attaque personnelle. Ces paroles m'étonnèrent et je fus très rapidement pris de court par cette crise qu'elle me tapait soudainement. Ignoble. Pas mieux que les autres. De quoi parlait-elle réellement lorsqu'elle me jetait ça dans la figure ? Je n'avais absolument rien fait et je ne voyais pas ce qui pouvait la mettre autant en rogne, ce qui pouvait la rendre si en colère de mes agissements. J'étais certainement l'un des mecs les plus sains, les plus dociles et les plus fidèles du Bunker et elle avait à me reprocher quelque chose. Lorsqu'elle me lança un dernier regard plein d'amertume, agrippant la porte pour me la fermer au nez, mon pied valide vint se coincer entre le battant et l'encadrement afin de l'empêcher de commettre l'irréparable en me demandant de l'oublier aussi vite qu'elle était apparue dans ma vie. Ma paume gauche se colla contre le bois et j'utilisais les forces qui me restaient afin de pousser pour entrer immédiatement dans le logis de la brune déjantée.

- Laisse-moi entrer, dis-je d'une voix pourtant neutre alors que mon visage devenait vert de rage.

Utilisant la totalité de ma musculature pour prendre avantage sur ses faibles muscles féminins, je réussis à passer le palier avant qu'un attroupement de citoyens trop curieux ne viennent s'amasser devant le numéro de la botaniste. Une fois dans le couloir, elle se recula comme prise d'une peur incontrôlable tout en me fixant avec un regard de tueuse. Portant mon attention sur la porte que je refermais derrière mon passage sans tourner la clé dans la serrure, histoire de ne pas paraître tel un meurtrier sanguinaire à ses yeux, mes pupilles se dirigèrent vers son visage alors que ma bouche se tordait et mes sourcils se fronçaient d'indignations. Le bout de ma langue sortit pour rejoindre l'un des coins de ma bouche, terriblement déçu de cette lâcheté qu'elle me faisait découvrir.

- Je suis bien gentil, commençai-je d'une voix grave avant de me racler la gorge de façon à laisser passer cette ébullition qui ne cessait de monter depuis le départ de sa main jusqu'à ma joue, mais il est hors de question que je te laisse me rabaisser de la sorte par des mots aussi absurdes. Je ne peux pas supposer un seul instant t'abandonner et faire ma vie tranquillement sans que tu n'aies eu le cran de me dire ce que tu as à me reprocher, clairement, avouai-je en ne baissant pas les yeux de sa personne. Je ne peux pas accepter le fait que tu décides de faire une scène de ménage et que tu ameutes tout le quartier parce que la folie te prend de t'exciter pour rendre ta vie moins ennuyeuse, déclarai-je en la regardant toujours aussi intensément. Du jour au lendemain, tu me balances que je suis un mec épouvantable sans m'en détailler les raisons, continuai-je en croisant les bras sur mon torse habillé d'une chemise, je ne vois pas ce que j'ai pu te faire pour que tu me trouves à ce point abject, terminai-je en attendant qu'elle se justifie.

Un mois auparavant, la demoiselle était terriblement heureuse de pouvoir commencer une idylle sérieuse à mes côtés. Le jour même, nous passions la nuit aux côtés de l'un et l'autre dans un environnement plus que romantique. Une semaine après, je l'avais demandé comme alliée pour me rassurer quant à la suite des événements qui allaient certainement proliférer au sein de l'Héritage et être celle qui puisse me convaincre d'un avenir meilleur. Plus tard, je m'étais enfoui dans ses bras afin de retrouver une force perdue à l'annonce de la mort d'un de mes plus fidèles amis. Le lendemain, nous avions failli briser notre convenance de prendre notre temps parce que notre amour grandissant nous avait fait prendre conscience du besoin d'un rapprochement physique pratiquement incontrôlable. Le reste durant, nous avions fait en sorte de nous croiser pour nous donner quelques intentions amoureuses et passionnées aux détours de couloirs, de nous envoyer des messages dès qu'un moment de libre nous était permis lors de nos situations quotidiennes bien remplies. Aujourd'hui, nous avions trouvé le moyen de passer plus de temps ensemble; une nuit entière et une journée complète le lendemain, et, à en croire sa réaction, ça lui faisait peur. Si bien qu'elle me sommait de partir de chez elle et de ne plus jamais y revenir. De la laisser vivre sa vie d'éternelle insatisfaite, d'infinie célibataire en quête d'instants passionnels à éprouver lors de rencontres avec de nombreux inconnus, tous aussi différents les uns que les autres. Ça n'avait ni queue, ni tête. Et je comptais bien découvrir ce qui la faisait si subitement changer d'avis.

- Arrêtes de me demander de m'en aller, soufflai-je trouvant le moment terriblement douloureux et difficile à gérer. Arrêtes de vouloir t'échapper par une porte, de toute manière, close. Je ne t'ouvrirai pas cette voie tant que tu ne m'auras pas clairement dit ce qui ne va pas, tant que tu ne m'auras pas dit sérieusement ce qui te fait réagir aussi égoïstement, terminai-je alors qu'elle semblait rester aussi sourde que têtue. Bordel, Erin, m'exclamai-je brutalement en détournant le regard de son portrait, portant mes pupilles sur le mur que j'avais bien envie de martyriser, perdant ma patience. Assume, affirmai-je en serrant l'un des poings mes doigts les uns contre les autres pour me donner un minimum de calme, exprime-toi, lui quémandai-je sans crier pour autant.
Ling Joshua

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Mer 19 Avr - 17:55
Are you so jealous x Josh & Erin ♥
Elle ne voulait plus le voir. Il avait tout gâché. Et elle, pauvre idiote qu’elle était, comment avait-elle pu se laisser autant avoir ? Comment avait-elle fait pour ne rien voir ? Pour être aussi aveugle et faible ? Ridicule. Elle se sentait tout simplement bête, la reine des connes. Une bonne poire. C’était lui qui avait parlé de confiance pendant tout de temps, lui qui lui avait fait croire que tomber amoureux était possible, que quelqu’un pourrait vraiment l’aimer pour ce qu’elle était derrière ce masque de peste sans cœur. Qu’elle n’était pas juste une fille bonne à être culbutée et souillée sans égard... Elle lui avait montré la part la plus fragile et sensible de tout son être. Son véritable elle, avec beaucoup de sincérité et de douceur. Il pouvait être fier de lui. Parce que non seulement il s’était bien joué d’elle en la berçant d’illusions… mais en plus de ça, il avait finalement réussi à la rendre totalement, intensément, irrémédiablement dépendante de lui.

Amoureuse... ? Oui, elle l’était.

Follement.

Elle était finalement parvenue à tomber en amour pour quelqu’un, à aimer une personne et à vouloir trouver le bonheur à ses cotés. Mais l’être en question venait tout simplement de tout foutre en l’air, de poser une bombe dans leur relation naissante, de lui montrer à quelle point elle avait été naïve de croire malgré tout à l’amour. L’amour n’existait pas. Pas pour les hommes et encore moins pour elle. Comment faire confiance ? La botaniste ne le pouvait pas. Il fallait qu’elle se protège. Elle était… tout simplement folle de rage. Ivre de colère et de tristesse. Ce fut pour cette raison que, sans ménagement, elle s’était empressée de refermer la porte sur Joshua, afin de mettre un terme à cette union au final perfide et uniquement basée sur des mensonges. Seulement, le leader ne sembla pas l’entendre ainsi. Sans qu’elle ne puisse réussir à le retenir dehors, sa force masculine l’aida à dépasser la sienne, beaucoup plus tremblante et frêle. Ce fut sans trop de mal que le bel asiatique parvint à rentrer chez elle, accueilli par rien d’autre que le regard profondément noir de la belle irlandaise. « Je t’ai dit de te barrer d’ici ! » Grogna t-elle avec violence, les sourcils froncés témoignant de la haine viscérale qu’elle ressentait à nouveau pour lui. Seulement, la lueur sortant de ses intenses prunelles d’or la trahissait. Ses yeux brillaient beaucoup trop, montrant également la peine terrible qu’elle éprouvait en dépit de tout. Autant apeurée que sauvage, Erin se recula vivement de Josh lorsque ce dernier se risqua à faire un pas vers elle, totalement prête à lui en remettre une s’il allait trop loin. Il semblait indigné, énervé. Et elle, elle se demandait quand cette comédie allait enfin se terminer.

Ne pas l’abandonner ? Mais n’était ce pas ce qu’il faisait en couchant avec une autre qu’elle ? N’était-ce pas ce qu’il faisait en la laissant seule et en lui étant infidèle ? Il ne savait pas pourquoi hein ? Il avait besoin de raisons ? Croisant les bras en l’écoutant parler, elle n’hésita pas à lui envoyer un sulfureux regard assassin, dépourvu de douceur. « Tu sais très bien pourquoi ! Joues pas à ce jeu-là avec moi ou je te jure que tu vas le regretter. Vois ça avec ta propre conscience si t’as un doute. J’suis certaine que la mémoire va vite te revenir... »  Murmura t-elle d’un ton froid et accusateur, sa mâchoire se contractant férocement comme si elle se retenait de craquer vraiment. Se défiant l’un et l’autre de leurs beaux regards respectifs, les deux amants laissèrent un silence de mort s’installer entre eux, jusqu’à ce qu’elle le somme de s’en aller une nouvelle fois, lui faisant comprendre qu’il n’était clairement pas le bienvenu ici. Qu’il parte. Qu’il aille au diable, même ! Elle ne voulait plus le voir. Plus jamais ! Ce qui ne n’allait pas ? Il se foutait de sa gueule ? Oh mon dieu, il la prenait tellement pour une idiote… elle avait envie de le baffer à nouveau, rien que pour cela. Seulement, le fait qu’il se mette à hausser brutalement la voix en l’appelant la fit malgré tout sursauter, apeurée. Il était impressionnant… Mais pas au point de lui faire peur à cent pour cent. L'irlandaise ne le laisserait pas faire. Elle était peut être plus jeune et moins confiante que lui… Mais elle restait malgré tout Erin Watson. Et Erin Waston ne se laissait jamais marcher dessus. « Assumer ? C’est toi qui parle d’assumer ? Qu'est ce que je dois assumer au juste, là ?! » S’écria t-elle alors, farouchement en s’élançant vers lui. Le poussant sans douceur contre la porte, elle ajouta d’une voix tremblante et colérique « TOI, assumes ! TOI, parles ! Combien de temps encore tu vas oser jouer le mec gentil qui n’a rien à se rapprocher, rien à cacher ?? TU TE FOUS DE MOI OU QUOI ?? » Sans pouvoir l’en empêcher, elle donna un coup de pied dans une pile de bouquins se trouvant non loin sur le sol, les faisant tous tomber comme des dominos. « Ça fait un mois que tu me dis d’avoir confiance, que c’est bien si on prend notre temps, si on ne presse pas les choses ! J’ai tout fait comme tu voulais ! Je me suis montrée patiente et raisonnable, même les fois où ça me frustrait ! J’ai vraiment donné le meilleur de moi-même pour que ça marche !! » Elle avait laissé ses peurs de coté, elle avait affronté ses angoisses et ses vieux démons, simplement pour se donner une chance. Pour LEUR donner une chance. « Et toi tu… PUTAIN ! » Elle n’arrivait pas à le dire. Ça lui faisait trop mal. Sans pouvoir le contrôler, des larmes se mirent à rageusement noyer ses yeux ambrés, sans pour autant couler. « Je te déteste !» Affirma t-elle alors, toute aussi cruelle avec lui que lui avec elle. « Je te hais Ling Joshua ! Et je veux que tu sortes de ma vie, c’est clair ? Maintenant, barres-toi !! » Grogna t-elle tout en tentant d’ouvrir la porte, commençant à lui donner des tapes sur les épaules et le torse pour le faire fuir, devenant complètement incontrôlable. Qu’il se casse et aille retrouver sa salope de Swann… Cela fera plaisir à sa mère, ça au moins ! T'as tout gâché Josh bordel, t'as tout foutu en l'air à cause de tes conneries ! Pourquoi? POURQUOI ?? Ses petits poings se mirent à martyriser les pectoraux du leader en demandant cela, plus meurtrie au fond que méchante. Folle de colère oui... mais surtout de tristesse.

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Watson Erin

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Watson Erin
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Mer 19 Avr - 21:07
- "Et moi je" quoi, insistai-je en levant les sourcils d'une voix grave.

Elle venait de me pousser contre le bois dur de la porte et mon dos avait claqué dessus assez fort pour qu'un bruit immense résonne dans l'appartement. Après toutes ces suppositions délavées qu'elle m'avait lancées, il me semblait nécessaire qu'elle puisse avoir le courage de crier les mots qui la faisaient souffrir mais également qui me mettaient dans l'embarras. Je ne comprenais rien à ce qui se passait et, pourtant, j'avais l'impression d'être réellement le coupable de cette histoire farfelue que nous vivions malgré les sentiments sincères que nous ressentions l'un pour l'autre. Après m'être acharné afin qu'elle utilise les mots convenables pour décrire son mal-être, la jeune femme ne trouva rien à dire de plus que de me montrer sa peine par des larmes qui restèrent bloquées au niveau de sa paupière inférieure. De là, mes sourcils se défroncèrent, terriblement touché par cette détresse qui apparaissait dans ses yeux et mes yeux se plissèrent d'incompréhension, laissant ma tête se pencher quelque peu sur ma droite. Les mots qui suivirent me touchèrent en plein coeur, car je voyais qu'elle pensait, sur le moment, ce qu'elle disait. Un genre d'enclume serra mon muscle vital si fort que j'eus l'impression de tomber raide mort sur le sol. Heureusement, ce ne fût qu'une sensation désagréable, mais tout de même. L'effet avait été le même que si l'on m'avait jeté d'un avion et que je m'étais écrasé sur un sol rocailleux.

- Je ne peux pas sortir de ta vie comme ça, avouai-je en essayant tant bien que mal de bloquer sa main qui tentait d'agripper la poignée de la porte. Mais... Arrête, m'exclamai-je en essayant de ne pas lui crier dessus, haussant la voix malgré moi. Arrête !

Je ne cessai de répéter ce simple mot. Je ne cessai de me poser des questions sur la possible raison qui la poussait à en finir avec notre histoire. Nous n'avions vécu que le début d'une idylle agréable, belle et sincère, de ce fait, je ne voyais pas ce qui agrémentait cette rage visible et bien réelle. Mes yeux se fermaient à chaque fois qu'elle tentait de me donner des coups pour me faire lâcher prise par peur qu'elle m'en remette une dans la tronche. Le torse, les épaules, les clavicules, le haut du bras le plus proche d'elle, absolument tout subissait la terreur d'Erin et j'en payais le prix sans l'engueuler, comme si je prenais conscience de ma culpabilité soudaine. Et il fallut d'un seul mot posé, là, en plein milieu d'une phrase pour qu'une illumination émerge de mon esprit. Refermant ma prise sur l'un de ses poignets, l'encerclant de mes doigts fins et longs, mon visage se meurtrit totalement, brutalement. La bouche entrouverte, un souffle de déshonneur sortit de ma cavité buccale, affecté par la possible source de problème qui venait de s'immiscer entre elle et moi. Mes paupières se fermèrent alors qu'elle continuait à me cracher des choses en pleine tête, paroles que je n'entendais pas, tellement je me sentais terriblement débile pour le coup. Mon dos s'écrasait le plus possible contre le bois du battant afin de l'empêcher du mieux possible de m'éjecter de son logement, de sa vie, de son coeur. Pas pour ça.

- Tu nous as vu, demandai-je instantanément à la femme pour qui j'avais des sentiments réels. C'est à propos de Swann ? Tu nous as croisé, détaillai-je en reportant toute mon attention, et notamment mon regard, vers Watson. Tout à l'heure ou avant, interrogeai-je la plus importante demoiselle de ma vie. Ce n'est pas ce que tu crois, affirmai-je en secouant la tête alors qu'elle commençait à exprimer la façon dont elle avait imaginé la scène.

Elle me criait dessus, j'étais assez près de son visage pour sentir sa colère et la frustration qu'elle ressentait, chose que je comprenais et que j'acceptais sans rechigner. Ma maturité prenant le dessus après avoir découvert ce qui l'avait mis en rogne, je hochai simplement la tête pour acquiescer sans lui donner raison pour autant. Avec Watson, on pouvait passer du rire aux larmes et je me doutais fort bien qu'il ne servait à rien de monter dans les aigus ou descendre dans les graves lorsqu'elle était prise d'une crise de nerfs. Du moins, je pensais. Elle continuait à cogner mes pectoraux sans relâche et je ne l'empêchais pas. Je prenais les coups presque avec plaisir, me punissant moi-même d'avoir été si stupide de la mettre en-dehors de cette affaire. Ça aurait été tellement plus simple si je lui avais dit la vérité...  Après l'avoir laissé se défouler sur mon corps quelques instants qui me parurent une éternité, je décidais d'agripper ses paumes de mes doigts.

- Tu n'y es pas du tout, dis-je d'une voix basse pour calmer l'intonation qu'elle employait avec moi. Je ne comprends même pas comment tu as pu t'imaginer une chose pareille, avouai-je en secouant la tête. Laisse-moi parler, m'exclamai-je soudainement lorsqu'elle tenta de me couper la parole, lui envoyant un regard qu'elle ne me connaissait pas, très enclin au respect mutuel. Avant d'être la personne que ma mère ait choisi pour moi, Swann est avant tout ma chirurgienne, finis-je par révéler à la botaniste en laissant un instant de silence, quand ma mère n'a plus eu la possibilité de suivre mon dossier, elle l'a immédiatement laissé entre les mains de Swann. Et si nous nous sommes vus aujourd'hui et d'autres soirs depuis l'attentat, c'est parce que...

Lorsque ma mère m'avait demandé d'effectuer le fameux test concernant les ondes radioactives que j'avais pu ingérer par les pores et la respiration, lorsque je m'étais retrouvé confronter directement aux détonations et au problème des réacteurs, les tests s'étaient avérés normaux. Cependant, bien avant le drame, j'avais ressenti une gêne que je n'avais encore jamais connu. Des points répétitifs au coeur lors de grosses fatigues ou d'activités trop physiques, quand bien même, parfois, ce n'était que quelques heures de trop à être resté debout. Sans compter sur la cicatrisation qui avait toujours autant de mal à se faire au niveau de mes membres martyrisés...Et qui me faisaient redoubler de douleur et souffrance malgré les crèmes hydratantes que l'on m'avait conseillé pour améliorer la circulation sanguine. Les examens avaient été faits sur l'instant, du moins quelques jours après, et ils n'avaient rien présagé de bon. Bien au contraire. Tout laissait supposer que l'une de mes valves cardiaques étaient en dysfonctionnement, peut-être même plusieurs. Ceci expliquerait les coups de chaud, les sensations de picotements, la faiblesse, les points de côté et la transpiration qui apparaissait sur mon front lors de crises invivables. Ceci dit, j'avais eu tellement de boulot à effectuer que les examens m'étaient impossibles à réaliser pendant mes temps de travail, ce qu'avait conçut Swann.

- Je dois me faire opérer à coeur ouvert dans les prochains mois, confessai-je à Erin en déportant mon regard dans une autre direction. Et en profiter pour mettre un terme à ce problème de cicatrisation en changeant le matériau de mon socle, en somme subir deux interventions en une seule journée. Par ce fait, je rencontre Alexander de manière à peaufiner les recherches afin de ne pas être opéré d'une partie qui n'a aucun rapport avec mes maux quotidiens. Elle veut approfondir l'étude de mes soucis afin d'être certaine de ne pas faire n'importe quoi.
Ling Joshua

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Jeu 20 Avr - 17:39
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Impossible de se calmer. Impossible de ne pas devenir folle. A cet instant, Erin était tout simplement incontrôlable. Elle lui en voulait. Tellement. Tellement… Comment avait-il pu autant lui mentir ? La tromper… la bercer d’illusions quant à un avenir meilleur ? Un avenir où elle ne serait plus seule, où quelqu’un serait là à ses côtés et l’aimerait sincèrement pour ce qu’elle était réellement ? Se rendait-il compte du mal qu’il lui faisait ? Comprenait-il seulement la peine et le chagrin qu’elle était en train de ressentir ? Non, probablement pas. Il avait le beau rôle dans toute cette mascarade. Qu’importe si elle le quitte, il irait trouver cette pauvre sotte de rousse summer pour se consoler et passerait vite à autre chose. Elle n’aura été qu’une petite passade probablement divertissante de sa vie. La botaniste avait envie de rire en réalisant de ça. De rigoler comme une malade mentale, de pouffer amèrement… trouvant cette situation pathétique ; mais probablement pas autant qu’elle-même. Quelle idiote d’avoir cru en toutes ces choses… Ce n’avait été que mensonge. Elle comprenait mieux pourquoi Joshua n’avait jamais voulu qu’elle remette les pieds chez ses parents. La raison était évidente. Leur choix s’était arrêté sur Alexander. Depuis le départ. Et lui, il s’en accommodait visiblement bien. Après tout, pourquoi rester avec la printanière casse pieds hein ? Avoir un caractère de feu, c’était divertissant seulement une courte durée. Ah~, dieu ce qu’elle avait pu être stupide et naïve ! A cet instant précis, la jolie irlandaise ne put que s’en vouloir. Si elle avait su, elle aurait foutu Joshua dans son lit et aurait simplement couché avec lui sans rien attendre d’autre de sa part. Elle l’aurait pris et jeter sans le moindre égard. Un simple plan d’une nuit ou deux. Les choses auraient été bien plus simples, comme d’habitude… et elle n’aurait pas souffert.

Mais lorsque finalement, il osa lui-même parler de Swann, un sourire mauvais et narquois étira enfin les lèvres tremblantes de l’européenne. Bah voilà, quand il voulait ! Lui faisant comprendre qu’effectivement, elle les avait vu un peu plus tôt, elle n’hésita pas à dire, avec une froideur sans pareille. « Tout à l’heure oui. Elle semblait d’ailleurs ravie de te voir ! » Jalouse ? Terriblement. Rien que le fait de la revoir en train de caresser la joue du leader lui donnait envie de tout casser. Rien que d’imaginer ce qu’ils avaient pu faire dans cet appartement, ce qu’ils avaient dû déjà faire avant qu’elle ne les découvre… Cela la rendait malade à en crever. Lorsqu’il eut le toupet de lui dire qu’elle se trompait, que ce n’était pas ce qu’elle croyait, la jolie irlandaise ne put que rire amèrement, dévastée et ivre de chagrin. Ses yeux brillant de colère et de larmes se plantèrent dans ceux de l’ainé afin de le dévisager avec dégout et rancœur. « Tu te fous de moi ? J’ai vu ses regards, j’ai vu quand elle a osé te caresser la joue avec sa tête de vieille chienne en chaleur ! Tu sais pourquoi j’en suis certaine ? Parce que j’ai déjà couché avec elle par le passé et que je sais très bien comment elle fonctionne !! T’es content de le savoir ?? » Cette annonce avait été lancé avec une telle violence de sa part qu’elle-même en eut le sang complètement glacé. Rien que de repenser à ce qu’elle avait vécu avec la rousse lui donnait la nausée. Pas un seul bon souvenir ne pouvait être tiré de cette période-là. Si elle avait su… Jamais de sa vie Erin se serait attardée sur une femme pareille. « Mais le pire… Le pire, c’est que toi, t’es complice avec elle. Tu crois que j’ai pas remarqué tes regards anxieux lorsque tu l’as faite rentrée chez toi, comme si t’avais peur qu’on vous voit ? Dommage pour toi mon vieux, c’est finalement arrivé ! Comment t’as pu me faire ça ? Comment t’as pu lui sourire lorsqu’elle t’a touché, comment t’as pu lui permettre de mettre un pied chez tes parents alors que c’est MOI ta petite amie et que tu m’y refuse encore l’accès ? Et après, c’est quand même moi que tu fais poireauter ? Bah j’comprends mieux ! Si tu t’envoies tout le temps en l’air avec elle dans mon dos, c’est de tout suite plus logique, T’ES JUSTE UN PUTAIN DE CONNARD BORDEL !!» Ses coups reprirent en affirmant cela, heurtant sans douceur son torse bombé et parfaitement sculpté. Elle était verte de rage, de jalousie, de tristesse. Et le plus frustrant dans tout ça, c’était qu’il ne réagissait pas. Il restait toujours aussi calme, imperturbable. Il tentait simplement de la calmer d’un air navré, comme s'il avait pitié d'elle.

Néanmoins, le fait qu’il lui intime soudainement de le laisser parler tout en se saisissant de ses poignets ne put que la calmer sans qu’elle ne le veuille pour autant. Lui envoyant un regard noir, elle se détacha vivement de lui et croisa alors ses bras contre sa poitrine gonflée. Des explications commencèrent alors à se faire entendre de sa part, plus que confuses pour la botaniste. Okay elle était sa chirurgienne et alors ? Qu’est-ce qu’elle couchait avec le gynéco de l’hôpital, elle ? Prête à rebondir sur ce qu’il disait, son venin fut cependant ravalé lorsque la mine de Joshua fut plus sombre, plus dévastée… plus grave que jamais. Même si elle ne le voulait pas, la colère commença à descendre, comme si elle comprenait que quelque chose de très sensible et allant au-delà de tout allait être bientôt annoncé. Comme si… il avait l’annonce la plus difficile à faire de sa vie. Les sourcils toujours froncés, la mine de Watson devint alors quelque peu anxieuse. Et puis là… la nouvelle tomba, comme une véritable bombe nucléaire dévastant tout sur son passage. « Je dois me faire opérer à cœur ouvert dans les prochains mois. » Ces simples mots suffirent à la rendre vaseuse et sourde pendant quelques secondes, comme si elle venait de se prendre un violent coup sur la tête. Et puis, son muscle vital déjà bien meurtri s’arrêta soudainement de battre… avant de se mettre à redoubler en puissants battements douloureux. Qu’est-ce que… ? Quoi ? Une opération du cœur ? Et une autre du socle ? Dans les prochains mois ? Il se moquait d’elle hein. Ce n’était pas possible. Ce n’était pas vrai…

Sans qu’elle ne puisse vraiment le contrôler, face à cette annonce si choquante, sa main repartit sur la joue du leader pour le gifler une seconde fois, sans douceur. Sauf que cette fois-ci, son beau visage montrait autre chose que la colère. Un sentiment de peur. Une peur viscérale, glaciale. Comme si... la mort se trouvait juste à coté de lui. Totalement dévastée et dans le déni le plus total, Erin s’écria alors : « Arrêtes de mentir !! Pourquoi tu me dis une chose pareille ?? C’est pas vrai !  Tu vas pas…Tu...!» Impossible de terminer la fin de sa phrase. Comprenant sans mal qu’il ne plaisantait pas, qu’il était plus que sérieux… Les larmes qui avaient tant lutté pour ne pas couler finirent par céder brutalement, bien que cela ne soit plus du tout pour la même raison. Sans pouvoir l’en empêcher, deux grosses gouttes de d’eau roulèrent le long de ses joues avant que d’autres suivent le même chemin ; tandis qu’elle le regardait d’un air terrifié et apeuré. Soudainement muette et fragile, elle planta ses grands yeux dorés dans les siens, essayant de comprendre, de trouver un refuge chaleureux dans son océan sombre. Mais c’était trop difficile. Aussi bien à réaliser, à entendre, qu'à accepter. Et enfin... complètement abattue par cette nouvelle qui venait de la tuer sur place, l’irlandaise s’effondra au sol tout en éclatant en sanglots, pleurant bruyamment comme une enfant terrorisée et suffocante, au bord de la crise d'angoisse.

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Watson Erin

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Ven 21 Avr - 21:30
A vrai dire, je n'avais pas forcément prévu l'envolée de sa main sur ma joue qui bondit sous l'action de sa paume qui s'écrasa, sans retenue, sur le muscle de ma pommette. Ma tête pivota lourdement et rapidement sur ma droite suivant le mouvement de sa main. Je n'eus pas la force de remettre mon portrait droit pour la prendre de haut, malgré que j'eus réellement l'envie de lui montrer la force indomptable qui vivait en moi. Je comprenais sa peine d'apprendre cette nouvelle qui lui arrivait dans le figure comme un boomerang doublement tranchant, sans crier gare, et mes yeux percutèrent sans complexe sur le mur qui encadrait l'entrée du son logement. Fixant indirectement les plinthes du placo , mes pupilles essayaient de ne rien laisser paraître quant à la souffrance de cet acte qu'elle avait osé m'offrir sous la crainte de me perdre, quant à cette faiblesse qui tentait de faire irruption, se battant brutalement contre ce courage qui me représentait tant. Mes paupières se fermèrent lentement, me plongeant ainsi dans une obscurité profonde avant de se rouvrir sur la réalité de notre situation. Je réitérais l'opération plus longuement afin de me pousser à ne pas prendre trop cette réaction à coeur.

Ma mâchoire se serra malgré tout, ma gorge eût énormément de mal à avaler cette salive qui s'était logée dans ma bouche, ma pomme d'Adam se fit violence pour ingurgiter ce liquide qui tentait, tant bien que mal, de passer dans ma trachée. Et lorsque j'eus, enfin, l'audace de tourner mon faciès pour confronter son visage féminin, je tombais nez à nez sur ses deux premières larmes qui se frayèrent un chemin sur ses joues pâles. Ma bouche s'entrouvrit directement de par la tristesse de cette scène que je découvrais et fronçai les sourcils de désolation totale. Elle me fit énormément de peine, et c'était certainement ce que je voulais éviter en lui cachant cette épreuve douloureuse que j'aurais à subir dans les mois à venir. J'étais beaucoup plus accablé par la douleur qu'elle ressentait à ce moment-là que par les événements qui allaient me toucher personnellement. Au fond, je n'avais pas réellement peur. C'était plutôt une habitude pour moi. Mais ceci était tout nouveau pour elle. Entre les sentiments naissants, l'attachement et "ça", elle avait de quoi péter un plomb. Ce que je concevais parfaitement. Je tentai de m'avancer subitement vers elle pour la consoler, mais elle s'écroula devant mes yeux au sol afin de laisser s'échapper toute la peur qui émanait de cette situation stressante.

- Ne me rends pas les choses plus difficiles, soufflai-je tranquillement, déliant subitement cette langue qui s'était tût trop longtemps. Pliant mon genou valide et laissant l'autre se poser calmement de tout son long sur le côté, je repris : c'est pour cette raison que je préférais me taire, avouai-je embêté par ce flot de perles salées qui dévalaient ses yeux sans qu'elle ne puisse les contenir. Je suis désolé, murmurai-je d'une voix réellement peinée comme si j'en étais le coupable suprême.

Je n'eus pas le cran de poser une main rassurante sur ses épaules frêles qui semblaient porter déjà tout le poids de cette nouvelle que j'aurais voulu laisser secrète. Anxieux qu'elle ne réagisse une fois de plus au quart de tour, j'attendais patiemment qu'elle vide son sac, qu'elle vide toute cette inquiétude qu'elle avait vécu, imaginant alors probablement des scènes horribles pour son petit coeur si fragile, mais également qu'elle puisse prendre conscience du fait que je ne rigolais pas quant à la réalité de nos entrevues répétées avec Alexander. Jamais, au grand jamais, j'aurais pu avoir l'intention de la blesser. Pas une seule seconde j'avais eu en tête de la rendre jalouse ou de lui faire comprendre à quel point cela pouvait faire mal aux autres d'être trahi. Pas une seule minute, je n'avais cessé de penser à elle durant tous ces examens que je devais passer seul en compagnie unique de Swann. J'aurais effectivement pu avoir l'idée de profiter de ces derniers mois en m'envoyant en l'air avec toutes les filles qui me faisaient de l'oeil, ou qui me plaisaient physiquement, peut-être le devrais-je, mais au final je n'étais pas assez con et stupide pour en arriver à ce point-là. M'ayant battu depuis ma plus tendre enfance pour vivre, j'avais encore l'espoir que tout se passe "agréablement" bien, une fois de plus. J'en avais même la conviction totale. De ce fait, je ne voyais pas pourquoi il fallait s'alarmer.

- Je ne comprends pas comment tu as pu penser ça de moi, finis-je par déballer, changeant de sujet par la même occasion, mais avant tout parce que j'étais chagriné de voir qu'elle me croyait capable d'une telle erreur. Je n'aurais jamais pris le risque de te perdre, tu sais, concédai-je en levant mes sourcils, essayant de capter son regard qui semblait s'être évaporé dans un autre monde. Calme-toi, implorai-je en sentant mon coeur se tordre de douleur pour elle. Ce n'est qu'une routine comme une autre chez moi, va falloir s'y faire, finis-je par affirmer, à moins que tu... ne te sentes pas capable de vivre ça avec moi, questionnai-je la jolie brune, affolé par la réponse qu'elle pourrait me donner concernant son engagement avec moi.

Et là nous y étions. A cette raison qui m'avait longtemps poussé à voir l'avenir en totale solitude. Je n'avais jamais eu peur de l'engagement à proprement parler, mais je m'étais toujours dit qu'il serait impossible qu'une femme puisse prendre le risque de se mettre avec une personne qui, à chaque opération, risquait d'y perdre la vie. Je me doutais bien que l'attraction physique n'avait jamais été ce qui avait repoussé les femmes de ma personne, encore moins mon caractère docile, mature et aimant, mais s'accrocher à un homme qui pouvait décéder à tout moment, laissant son épouse peinée et attristée par ce sort de la vie, était certainement bien plus douloureux que mourir soi-même. Je pouvais comprendre. Car moi-même, si j'avais été un homme valide à la santé non fragilisée par un handicap, j'aurais pris peur devant une femme pouvant me quitter à tout moment par les circonstances citées plus haut. Prenant conscience de cette possibilité, mon souffle se fit plus bruyant et mes yeux vaquèrent à d'autres priorités : les bouquins étalés sur le sol dans lesquels elle avait jeté un coup de pied précédemment, entre autres.

- Je ne t'en voudrais pas, dis-je finalement en haussant les épaules avant de me pencher vers ces livres qui gisaient sur le sol, et qui étaient à ma portée, pour les remettre sur le côté, en une pile uniforme, je veux juste que tu fasses le meilleur choix possible pour toi, au fond, avouai-je sans scrupule en hochant la tête, terriblement calme que ça en devenait pesant. Mais ne me confonds pas avec tous ces mecs que tu as rencontré dans le passé, quémandai-je en fronçant les sourcils, légèrement en colère par cette comparaison qu'elle avait faite quelques minutes plus tôt. C'est tout ce que je te demande, continuai-je sans pouvoir la regarder. Tu veux que je m'en aille, demandai-je finalement après un bref moment plongés dans le silence, portant toute mon attention visuelle sur son visage humidifié par les pleurs qui n'avaient cessé de ruisseler. Maintenant que tu sais la vérité, si tu me demandes de quitter les lieux, je le ferai, m'engageai-je solennellement envers elle.
Ling Joshua

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Sam 22 Avr - 23:11
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Pleurer à chaudes larmes, encore et encore… Et encore. Voilà tout ce qu’elle pouvait faire sur le moment. Voilà la seule chose donc elle était capable. Terrifiée, affligée, complètement larguée dans un sentiment de douleur intense. Joshua n’était pas en bonne santé et il devait se faire opérer. A cœur ouvert. Ouvert. Ces mots ne firent que de se répéter dans son cerveau brouillé, inlassablement. Et plus elle se les disait et plus Erin avait envie de hurler d’effroi. Pas besoin d’être médecin pour comprendre le risque que présentait cette opération. Pas besoin d’être un génie pour savoir que ce dernier était haut. Le dire en pourcentage serait difficile mais elle se doutait bien qu’il y avait une chance sur deux pour qu’il y reste. Mais alors comment faisait-il ? Comment faisait-il pour rester si calme, si humble ? Si… habitué par tout ça ? Ce n’était pas normal. Rien de tout ça n’était normal ! Au contraire ! La botaniste ne pouvait ressentir que de la rancœur à l’égard de la vie. Ce monde était tellement pourri, tellement injuste… Pourquoi fallait-il que l’on s’acharne autant sur lui ? N’en avait-il pas déjà bavé par le passé ? Pourquoi lui, à la fin ?? Il y avait tellement de connards encore vivants sur terre… Tellement de personnes malhonnêtes et cruelles. Pourquoi n’était-ce pas à eux que cette saloperie arrivait ? Pourquoi était-ce toujours les meilleurs qui vivaient le plus injustement ? C’était tellement… tellement… ! Il n’y avait pas de mots assez forts pour décrire la haine qu’elle pouvait ressentir. La tristesse, avant tout. Elle ne comprenait pas. Ce qui arrivait au leader dépassait tout ce qu’elle avait pu craindre jusqu’à présent. A choisir, elle aurait sans doute préféré que ce dernier la trompe réellement avec Alexander, plutôt que ça. Ça aurait été terriblement douloureux mais réellement insignifiant comparé à l’épreuve qu’il était sur le point de vivre… Non : Ce qu’ILS ETAIENT sur le point de vivre. Tous les deux. Maugréant des mots de rages totalement incompréhensibles et étouffés par les sanglots, la jolie irlandaise n’arriva pas à se calmer sur le coup. Cette nouvelle avait bien trop de mal à passer, elle n’arrivait pas l’accepter...! Continuant de pleurer avec une détresse sans précédent, la jeune femme cacha d’avantage son visage de poupée dans ses bras, se recroquevillant sur elle-même en amenant ses jambes contre son petit tronc si frêle et tremblant. Son cœur souffrait, son âme toute entière criait de douleur. Comme si... la douleur physique que ressentait son petit ami lui était transite automatiquement.

Lorsqu’il lui demanda de ne pas rendre les choses plus difficiles, sa mâchoire se crispa, autant désolée que furieuse de lui faire subir encore plus de choses. En se sentant s’abaisser à son niveau, la belle européenne déglutit encore plus, frissonnant tout en tâchant de contrôler ses hauts le cœur incessants. En pleine crise de panique, elle fit de son mieux pour l’écouter, culpabilisant encore plus à chaque mot. C’était lui qui risquait de mourir et c’était elle qui se faisait consoler… Quelle bien mauvaise petite amie elle faisait ! Seulement, impossible pour elle de stopper ces sanglots qui ravageaient son si joli visage tacheté. Elle n’y arrivait pas. Elle était tout simplement incontrôlable. Elle en voulait à la terre entière de leur faire subir à tous les deux une épreuve si terrible et injuste. Comment réussir à rester positif dans ce genre de situations ? Comment parvenir à oublier la triste possibilité qu’il ne s’en sorte pas… ? Rien que l’imaginer un quart de seconde ne faisait que redoubler ses pleurs et ses angoisses. « J’suis désolée... » Peina-t-elle à dire aussitôt entre deux sanglots, lorsqu’il lui demanda d’un air affligé comment elle avait pu penser qu’Alexander et lui avaient une liaison. C’est vrai, comment avait-elle pu imaginer une chose pareille ? Tout paraissait si évident à présent. Si… tristement évident. Il lui demanda de façon presque suppliante de se calmer et elle essaya de le faire, tant bien que mal. Suffoquant malgré elle à cause d’une respiration trop forte et mal gérée, Erin inspira et expira à de nombreuses reprises pour tenter de tout remettre en place, difficilement. Montrant son minois trempé et dévasté, ses doigts se dépêchèrent de vite sécher tout ça, du mieux qu’elle le pouvait. « Je n'aurais jamais pris le risque de te perdre, tu sais… » Dit-il alors en la regardant, les yeux calmement brillants. Idiote. Triple idiote. Une véritable abrutie. La meilleure dans son domaine. Sa remarque suivante fit écarquiller ses belles prunelles lumineuses et gorgées d’eau. Une routine ? Comment pouvait-il dire ça ? Ce n’était pas censé en être une justement ! C’était une putain d’inégalité qu’il ne méritait pas !

Mais alors qu’elle s’apprêtait enfin à dire quelque chose de concret, alors qu’elle avait enfin trouvé la force pour parler, Joshua posa une question qui lui glaça tout simplement le sang et les os, instantanément. Comment ça… pas capable ? Sans le vouloir, un silence lourd et pesant s’installa entre le jeune couple, tandis qu’il restait calme et elle… dévastée. Et lorsqu’il finit par continuer son avancement, Erin ne put qu'observer l’homme de ses rêves avec effroi. Comment… comment pouvait-il imaginer une seule seconde qu’elle avait envie de s’éloigner de lui, simplement par peur ? Vaseuse durant de longues secondes, la botaniste baissa son regard ambré dans le vague, écoutant d’un air lointain ce qu’il affirma par la suite. En l’entendant dire que cette fois-ci, il pouvait très bien partir si elle le souhaitait, l’irlandaise s’empressa de relever son visage et de rétorquer, farouchement... accablée comme jamais « Comment tu peux penser ça… Tu penses que j’ai envie que tu partes, après tout ça ?? Tu t’imagines peut être que je suis tout à fait capable de reprendre ma vie là où je l’avais laissée avant de te rencontrer ?? » Elle ne le pouvait pas. C’était impossible. Et non seulement elle n’en était pas capable, mais plus que tout... elle ne le voulait pas. Finissant par se lever un peu trop vite, la belle européenne recula vers son salon afin qu’il la voit bien distinctement. Elle était en colère, dévastée. « Tu débarques dans ma vie, tu chamboules tout et tu me dis maintenant que tu ne m’en voudrais pas si je veux arrêter ? A cause du premier obstacle ? C’est ça, la vision d’un couple pour toi ?? » Ses larmes roulèrent de nouveau et malgré elle sur ses joues fines et rebondies. Elle semblait furieuse. Elle l’était en réalité, mais pas dans le mauvais sens. Bien au contraire. « Je n’ai pas envie d’arrêter ! Je n’ai pas envie de te laisser tomber ni que tu me laisses seule ! Bordel Josh, ouvres un peu les yeux à la fin ! Évidemment que je pourrais jamais te comparer à tous les autres ! C’est quand tu vas enfin comprendre que je suis profondément heureuse avec toi et que je t’aime ??! »

Je... t’aime...?

Un silence s'installa, instantanément. Pour le coup, elle-même fut surprise par les mots qu’elle venait de prononcer. Son flot de parole avait été si intense, si rapide… elle avait déballé tout ça sans rien contrôler, parlant à cœur ouvert. Quelque peu déboussolé par cette déclaration si soudaine qu’elle venait de lui faire et également par l’expression qu’il afficha en premier lieu, Erin prit un petit air joliment paniqué. Finissant par baisser son minois gêné pour le coup, elle mordit sa lèvre avec un doux acharnement, n’osant même plus affronter le regard de l’homme dont elle était – manifestement – éperdument amoureuse.

Oui. Oui, je t'aime.
Je t'aime à en crever...


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Watson Erin

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Appt n° : 190
Emploi/études : Botaniste
Passe-temps : Jardinage, compositions florales, râler, envoyer prêtre les gens, avoir son walkman sur les oreilles, apprendre le chinois ♥
Watson Erin
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Lun 24 Avr - 21:56
- C'était... Juste une question, finis-je par souffler posément.

Mes yeux s'étaient arrêtés dans ceux de la demoiselle qui se trouvait en face de moi. Elle s'était relevée si rapidement que je n'eus pas le temps de suivre son mouvement, elle s'était reculée si brutalement de ma personne que je n'avais pas eu le temps de la retenir de telle sorte qu'elle arrête de me fuir, surtout lorsqu'elle était en période de doutes. De doutes avais-je dit ? Pourtant, les mots qui s'étaient ensuivit me parurent loin d'être ambigus et aléatoires. Surpris par cet aveu dont je n'aurais jamais pensé possible aussi vite, mes mouvements se firent beaucoup plus lents et temporisateurs. J'avais donc poussé naturellement sur ma jambe valide pour m'aider à remettre mon corps droit et je n'avais pas bougé de mon emplacement pendant un bon moment. D'ailleurs, j'eus même du mal à délier ma langue, préférant tout simplement lui montrer que je n'avais pas d'arrières pensées de fin de relation en tête lorsque je lui avais demandé ce qu'elle comptait faire. A vrai dire, j'avais surtout pensé à lui donner le choix et elle avait compris tout le contraire, d'où son excitation. Probablement. Mes mains vinrent agripper le bord de mes poches, comme si j'avais besoin d'un point d'appui pour ne pas tomber, pour ne pas me retrouver la tête la première contre le sol de son appartement. Pourquoi ? Parce que j'étais heureux, agréablement choqué et heureux. Un léger sourire vint étirer les coins de mes lèvres sans que je ne puisse les contrôler, comme s'il m'était impossible de tricher lorsqu'il s'agissait de sentiments amoureux. Baissant les yeux un instant, parce que j'étais malgré tout un peu gêné, mes dents agrippèrent un petit morceau de ma lippe inférieure qu'ils torturèrent gentiment en de nombreux roulés.

- Tu..., commençai-je à reprendre en laissant mon regard vaqué vers les plinthes des murs, incapable de la reprendre en grippe, t'es sortie avec Swann, m'exclamai-je soudainement en fronçant les sourcils, reportant toute mon attention, même visuelle, sur son visage. Outré par l'annonce bien plus qu'elle aurait pu l'imaginer. Bah mince alors, affirmai-je sans pouvoir articuler d'autres mots qui accompagneraient parfaitement ce souffle coupé qui me prit.

L'une de mes mains vint trouver un peu de réconfort dans certaines mèches de cheveux que je me mis à frotter du bord de mes ongles finement coupés, ébahi par cette révélation à laquelle je ne m'aurais jamais attendu venant d'Erin. Soit, je n'avais absolument rien contre les personnes éprouvant du désir pour une autre du même sexe, entendons-nous bien... Mais ça faisait tout de même un drôle de ressenti lorsque cette personne se trouvait être notre propre copine. Au moins, j'avais appris une chose sur elle que je ne pensais jamais connaître et ça me satisfait en quelque sorte, puisqu'elle n'eût pas attendu, non plus, une année pour m'avouer son penchant un peu ... Différent du mien. Ce que je ne comprenais pas, c'est pourquoi elle se donnait tant de mal à dénigrer cette partenaire qu'elle eût par le passé. C'est vrai que, la plupart du temps, tout le négatif d'une relation précédente ressortait beaucoup plus facilement que les bons moments, mais de là à la traiter de la sorte me rendait perplexe. Disait-elle ça par jalousie ou parce qu'elle connaissait Alexander mieux que je ne pensais la connaître ?

- C'est pas que je suis..., contrai-je automatiquement mes dires sans trouver le mot qui convenait parfaitement à la fin de mon intonation. Je veux dire, je suis choqué mais pas autant que ça, continuai-je sans être totalement satisfait de mon expression vocale. Non. Je recommence, m'emmêlai-je les pinceaux en grimaçant quelque peu. Disons que je ne te vois pas réellement accompagnée d'une femme, avouai-je avant de prendre mon front entre mon pouce et mon majeur qui se mirent à frotter énergiquement mes tempes. Pas que ça ne t'irait pas, juste que... Flûte !

Plutôt que de continuer à perpétuer des conneries, je préférais mettre à terme cette discussion en secouant la tête. Qui aurait cru que j'aurais un penchant pour une femme bisexuelle ? Aïe. Entre le caractère, la manière d'agir et d'être d'Erin... Comment arriverais-je à faire accepter tous ces petits détails, semblant être sans conséquence immense, à mes parents ? Eux, si... Traditionnels. Cette pensée traversa mon esprit sans pour autant m'enfermer dans une réflexion intense, de ce fait, ma main rejoint la poche sur laquelle elle s'était accrochée auparavant et mes yeux fixèrent le visage si joli et peu coloré de la printanière, accusant un "désolé" de mes prunelles obscures. Pris d'un courage soudain, mes pieds commencèrent à se mouver et des pas en sa direction se firent naturellement. Arrivant à sa hauteur, mon corps se releva afin de lui faire face d'une manière supérieure, sans l'être, avec laquelle j'avais pour habitude de me présenter respectueusement devant les gens, quel qu'ils soient, et je lui souris timidement.

- Du coup, je dois en déduire que tu ne fais plus la tête, interrogeai-je Watson en esquissant un sourire chaleureux, mais minuscule, qui illumina malgré tout mon portrait. Finies les baffes, questionnai-je Erin en rapprochant mes sourcils d'un air dépité. Je pense que j'en ai eu assez, de telle façon où je ne te cacherai plus jamais rien, je te le promets, finis-je par dire en me rappelant la souffrance que j'eus ressenti lorsque sa paume s'était, à deux reprises, aplatie sur mon muscle de pommette. Je pensais que nous avions été d'accord concernant le fait que la conversation était primordiale et que nous ne ferions pas la même erreur que les autres, ajoutai-je après un court instant plongés dans le silence. Tu sais...Je pourrais en dire autant concernant les mecs qui t'accostent sans retenues dans les allées... Ou encore ce nouveau chef de service de la serre là, bloquai-je en détournant mes yeux sur le côté, incapable de retrouver son patronyme. Je pourrais me sentir mal à l'aise lorsque je le vois te tenir la taille, ou lorsqu'il t'attrape par le cou. Mais je te fais confiance, affirmai-je. Alors... Même si tu as...

Mélodie de piano.

- Ah ! Ça doit sûrement ê..., dis-je en stoppant mon doigt à quelques millimètres du bouton vert qui accepterait l'appel dès que j'eus l'aperçu du nom qui s'était inscrit sur l'affichage. Ouais, m'exclamai-je en portant le mobile à mes oreilles alors que ma main libre vint toucher une mèche de cheveux de Watson. Ça va, oui. Moins fatigué que les dernières fois, répondis-je poliment à la personne qui se trouvait au bout du fil. Une sortie ? Je pensais qu'il m'était interdit de boire de l'alcool, c'est pas toi qui ne cesse de me le rappeler, indiquai-je d'un air amusé, et sérieux à la fois concernant les boissons alcoolisées, à la voix ricanante. Quand ça, demandai-je finalement. Ce soir ? C'est pas possible, je suis déjà pris, refusai-je la proposition avant de faire tourner les cheveux avec lesquels je m'amusais autour de mon index. T'en fais pas on s'organisera ça une autre fois. Il faut tout simplement que l'on trouve un créneau dans nos emplois du temps, rassurai-je la demoiselle au bout du fil avant que mes yeux ne se stoppent nets dans ceux d'Erin. Euh, pour la Saint Valentin..., répétai-je en pinçant mes lèvres l'une contre l'autre. Tu... Tu sais... Moi,.. Je ne suis pas trop clichés,... tout ça, je ne pense pas sortir ce jour-là, mentis-je pour la bonne cause alors que je voyais que la botaniste bouillait sous ses airs de femme autoritaire. Chez toi, répétai-je une fois de plus, interloqué par sa demande de passer ce même soir chez elle pour passer une soirée "entre célibataires" digne de ce nom. Encore et toujours embarrassé par cet appel téléphonique qui semblait lancer des pics à notre réconciliation si fraîche. Je... Non, m'exclamai-je sans savoir que dire pour raisonner cette réponse vive et furtive.

Très peu de personnes savaient pour Erin et moi. A vrai dire, Giulietta était probablement la seule au courant de mon entourage et... Certainement une ou deux personnes qui nous auraient croisé, notamment mon ex-compagne qui nous avait pris sur le vif et qui s'était sentie très mal à l'aise concernant la serre privée où elle avait fait intrusion, cela dit. Je n'avais pas envie d'ébruiter cette relation naissante pour des raisons qui m'étaient personnelles et que je garderais pour moi tant que je le pourrais... Préférant ne pas prendre le risque de passer pour un mec infâme qui cache sa nouvelle partenaire dans le but de ne pas s'investir convenablement. Ce qui serait tout faux, bien sûr, mais il n'y avait qu'à voir la réaction d'Erin pour une si petite histoire de rendez-vous dont elle n'était pas au courant pour voir l'étendue des dégâts que cela pourrait engendrer. Hors de question de prendre ce chemin épineux. Un peu d'aide...
Ling Joshua

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Ling Joshua
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Mar 25 Avr - 22:47
Are you so jealous x Josh & Erin ♥
Elle ne savait plus où se mettre, clairement. Ces trois mots avaient franchi la barrière de ses lèvres avec une facilité toute aussi effrayante qu'extraordinaire. Comment avait-elle fait ? Elle ne le savait pas. Son cœur avait parlé ; avait bloqué tous les mots parasites de son cerveau pendant un instant afin qu’elle puisse enfin avouer ses sentiments, clairs et profonds. Gênée comme jamais, Erin garda le visage baissé un instant, les joues rosissant adorablement malgré elle. Cet instant avait bien trop importance. Non seulement pour eux, mais aussi pour elle. C’était la toute première fois de sa vie qu’elle disait je t’aime à quelqu’un dans ce sens-là. D’un point de vue, complètement et fatalement sentimental. Se rendait-il compte de ce que cela pouvait signifier ? De l’importance que cet aveu avait réellement ? C’était poignant, inimaginable, incroyable. Même-elle…Même-elle ne parvenait pas y croire. Se pinçant faiblement les lippes l’une contre l’autre, la jolie irlandaise resta quelques seconde ainsi, penaude et étrangement fébrile. Son cœur ne parvenait pas à se calmer et curieusement, elle ne le voulait pas. Elle n’avait pas envie de quitter cette sensation aussi insupportable que merveilleuse. Cette sensation de chaud et de froid en même temps, ses picotements remontant de ses pieds jusqu’au haut de son crâne… Tout ça était beaucoup trop grisant pour elle. Voilà pourquoi, malgré cette timidité bougonne qu’elle exprimait sans mal, la botaniste se risqua à relever ses belles prunelles dorées et encore humides vers l’homme qui hantait ses pensées… très lentement. En croisant son regard si sombre et chaleureux, son petit muscle vital ne put que redoubler ses battements ; ses yeux se mettant à briller d’avantage. Elle l’aimait. Elle était tombée amoureuse de lui. Pour la toute première fois de sa vie… Elle s’était mise à aimer véritablement quelqu’un. Et elle avait envie de lui dire encore et encore. De le rassurer également. De lui promettre que tout irait bien, qu’il s’en sortirait de ses prochaines opérations. Qu’ensemble… ils allaient se serrer les coudes et restaient plus fort que tout. Parce que c’était l’avenir qu’ils souhaitaient. Et dans son futur, Erin ne voyait que Joshua auprès d’elle. Seulement lui…

Son comportement ainsi que la remarque réussirent à la faire faiblement sourire. C’était si choquant que ça… ? Mettant ses bras derrière son dos, un peu comme le ferait une adorable et malicieuse petite fille, la printanière ne put que rétorquer d’un air aussi doux que grincheux « Je te dis que je suis amoureuse… et tu me parles encore d’Alexander. T’es vraiment un abruti... » Oui. Mais il était son abruti. Son idiot rien qu’à elle. Le dévisageant avec un regard de moins en moins renfrogné et de plus en plus tendre, elle le laissait venir à elle sans broncher. Docile, seulement quand c’était lui et seulement par moment aussi. Watson restait Watson, quoi qu’on en dise. Sentir son parfum à la fois masculin et fleuri la rassura et la conforta. Elle frémit discrètement, savourant cette bulle retrouvée. Leur cocon en pleine construction. Tout en le laissant s’amuser avec quelques mèches ondulées et châtain de ses longs cheveux, Erin scruta ce visage si différent du sien, si parfait pour elle, le dévorant malgré elle avec une envie et un amour sans limite. Elle l’aimait. Elle n’arrêtait pas de se le dire. Elle n’avait plus peur de se le dire. « Ça tombe bien puisque c’est un homme qui m’accompagne. » Fit-elle suavement remarquer avec un petit air amusé.  Arquant un sourcil en le voyant se perdre dans sa surprise avec toujours plus d’amusement, elle finit par demander, non sans une esquisse aussi charmante que rieuse « Ça t’embête que je sois bisexuelle ?» Penchant son joli minois sur le côté, elle lui lança un regard moqueur et non vexé. Il avait peur de quoi, avoir une double concurrence ? C’était ridicule. Ces conquêtes féminines avaient été moindres. « Et je suis pas sortie avec elle. Je ne suis sortie avec personne avant toi. » Corrigea-t-elle en haussant les épaules, simplement. Non. Elles avaient simplement été amantes durant quelques temps. Un temps court mais intense. Elles étaient plus jeunes, plus insouciantes… « Nan, c’est bon. » Marmonna-t-elle d’un air ronchon lorsqu’il lui demanda si elle faisait encore la tête, finissant par sourire à son tour chaleureusement. Le laissant tendrement la sermonner et se rapprocher d’avantage plus près de son corps gracile, elle hocha la tête à nombreuses reprises afin de l’approuver. « T’as intérêt » Souffla-t-elle agréablement lorsqu’il lui promit de ne plus jamais rien lui cacher. Levant les yeux au ciel suite à sa remarque sur des mecs qui pouvaient lui tourner autour et plus particulièrement ce nouveau chef de la serre qui la collait pas mal, elle fut prête à le contredire, à lui affirmer que ce n’était pas pareil. Elle eut aussi envie de le rassurer et s’apprêta alors à le faire, ouvrant les bras afin qu’ils aillent encercler sa taille musclée et plus imposante que la sienne.

Mais ce fut au même moment que le téléphone du leader sonna. Rah. Pourquoi ce truc sonnait tout le temps !? On ne pouvait pas le laisser tranquille ? Le laissant décrocher sans trop de choix, la jolie occidentale prit un petit air capricieux en dévisageant son homme, le suppliant de ne pas laisser éterniser cet appel afin qu’ils puissent enfin profiter et se câliner. Elle profita d’ailleurs qu’il ait une main libre pour la saisir et remonter ses doigts jusqu’à sa bouche, les embrassant alors délicatement… les mordillant même un peu afin de le presser, avec un doux regard amoureux et félin. Seulement, lorsque la conversation entre Joshua et son interlocuteur devint de plus en plus étrange et qu’elle remarqua sa gêne, la sulfureuse printanière leva très vite son regard de ses attentions pour regarder son copain, interdite. Et plus il parlait, plus un sentiment de colère commença de nouveau à s’emparer d’elle. Comment ça… comment ça une sortie ? Comment ça une autre fois ? C’était qui au final ? Ne lui dites pas que… « Eh. » Fit-elle simplement, fronçant alors ses beaux sourcils épais, le regardant d’un air peu très confiant. C’était encore cette garce de Swann n’est-ce pas ? Elle n’allait plus le lâcher maintenant, cette pauvre imbécile ! Le sang de la belle fit un tour en réalisant cela et c’est un air profondément mécontent qu’elle somma Joshua d’arrêter ça. La Saint Valentin ? Comment ça ? Et pourquoi ne pouvait-il pas dire simplement la vérité ?? C’en était trop. Sans plus attendre, Erin arracha le téléphone de l’oreille de son taïwanais et s’éloigna plus loin dans son salon afin de prendre l’appel. « A quoi tu joues en fait ? » Demanda-t-elle directement à la femme médecin à travers le téléphone qui ne reconnut pas sa voix tout de suite. En entendant Joshua se rapprocher d’elle en panique, l’irlandaise se retourna vivement vers ce dernier et le défia de l’empêcher de parler d’un regard aussi noir que possessif. « Je vois que t’es perspicace ! Maintenant tu vas m’écouter…» Dit-elle à l’adresse de Swann qui avait fini par la reconnaître. Sans lâcher le contact visuel entre son ainé et elle, elle continua « Joshua sort avec moi. Tu le savais p’tet pas mais maintenant que c’est le cas, t’as intérêt à arrêter ce petit jeu avec lui. Il est à moi. Contentes-toi de le soigner, c’est tout ce qu’on te demande. » Elle était aussi farouche que sereine, aussi confiante que fébrile. Laissant la rousse parler et lui offrir comme toujours de terribles paroles blessantes, la belle botaniste sourit, faiblement. Narquoisement. « Ouais ouais ouais.... je sais que sa mère veut de toi comme belle-fille. Et je sais qu’à présent, tu vas tout faire pour que ça arrive. Juste pour gagner, juste pour me rendre chèvre. Sauf que si tu le fais vraiment, c’est ton amitié avec lui que tu perds. Donc si j’étais toi, je ferai gaffe. T’es pas en mesure de négocier quoi que ce soit. » Elle n’attendit pas que la plus âgée réponde et enfonça alors le plus clou encore plus loin, sûre d’elle. « C’est moi sa femme. Moi qu’il épousera un jour, pas toi. Et la Saint Valentin, c’est avec moi qu’il va la fêter. Cette année… ainsi que toutes les autres. Maintenant ciao ! »

Coupant court à la conversation, la jolie brunette raccrocha sans prêter attention aux cris que lançait la summer à travers le téléphone. Soufflant d’exaspération, elle fit les gros yeux pour montrer son exaspération. « J’avais oublié à quel point elle était chiante et têtue celle-là ! » Fit-elle remarqué en refusant les appels que la rousse émettait encore, probablement trop en colère pour l’affront qu’elle venait de subir. Finissant par remonter ses prunelles d’or vers Joshua, Erin ne put s’empêcher de le dévisager avec une certaine rancœur dans le regard. « Tu vois ce que ça coute d’être trop gentil et de ne pas éclaircir les choses avec les gens ? » Gronda-t-elle sans pour autant hausser le ton, du moins pas encore. « A défaut de ne vouloir plus rien me cacher, pourquoi me caches-tu encore aux autres... ? » Demanda-t-elle tout en se rapprochant de lui, se plantant devant lui en l’observant profondément. Pourquoi mentir ? Pourquoi garder leur relation encore si secrète ? Cela faisait des semaines maintenant… « Tu as peur de la réaction des gens, de tes parents… Mais à côté de ça, te faire ouvrir le cœur dans quelques mois te semble presque banal... ! J’te comprends pas sur le coup, Josh... » Fit remarquer la botaniste, les yeux brillants d’une douce et triste colère. « Je te fais honte ? » Questionna-t-elle, gravement. Elle commençait vraiment à douter sur le coup. Et alors qu’il avait l’occasion de lui répondre, le téléphone du leader qu’elle gardait encore en main se remit à sonner. En le voyant observer ce dernier, elle lui tendit tout en proposant « Tu veux répondre ? » Mais tout aussi vite, elle écarta le cellulaire de son propriétaire, le mettant sur le fait accompli avec ses prunelles de feu : « Je suis prête à tout affronter avec toi. Même la peur de te perdre. Je t’ai dit que je t’aimais… et je suis aussi prête à te le redire autant de fois qu’il le faudra. Mais… Si tu veux pas assumer notre relation, dis-le tout de suite ! Je suis fatiguée de devoir me cacher pour t’embrasser ou te tenir la main. Fatiguée que tu ne veuilles pas affronter avec moi tes parents. Ta mère restera fâchée contre moi, que ce soit demain ou dans six mois ! Pourquoi ne pas tenter d'arranger les choses maintenant ? T'as envie qu'on se cache comme des coupables combien de temps encore ? »
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Watson Erin

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