Ses lèvres n’étaient que pur délice. Un véritable fruit défendu. Tout, absolument tout en elles était adoré par la summer. Leur goût, leur épaisseur, leur texture si douce… Mon dieu. Giulietta ne pouvait pas s’empêcher de les dévorer avec gourmandise et tendresse, les yeux étroitement fermés. Embrasser Kun comme ça… c’était comme voir l’un de ses plus beaux rêves se réaliser. Ce moment était un rêve, tout simplement. Souriant discrètement de joie et d’envie tandis que le chinois répondait à ses baisers avec hargne, la jolie blonde soupira de plaisir, son souffle se perdant contre la bouche bien en chair de l’asiatique qui lui faisait voir monts et merveilles à cet instant. Se faisant basculer afin qu’il la surplombe de tout son corps et de toute sa dominance, elle renforça les pressements endiablés de ses lippes sur les siennes, jouant avec ces dernières tout en savourant chaque seconde de ce contact, de cette fièvre naissante entre eux. Une fièvre, oui. Elle ne pouvait pas le nier. L’envie était entrain de naître, inévitablement. En réalité, non. L’envie avait été toujours été là, dès le début. Seulement, elle ne se montrait que maintenant. Maintenant que Giu était prête à avancer avec Kun, maintenant qu’elle voulait véritablement leur donner une chance. Non, ils n’étaient pas seulement amis. Ils étaient… bien plus que ça. Tellement plus que ça…
Ce fut d’ailleurs avec un regard brillant de mille feux que la douce estivale avoua à son automnal ne vouloir appartenir qu’à lui. Seulement lui, oui. Pas un autre. Pas un riche héritier ou un homme n’aimant uniquement sa beauté et son statut. Elle savait ce que Kun ressentait pour elle, le respect qu'il avait, l’affection qu’il lui portait, l’amour grand qu’il ressentait à son égard. Un amour sincère. Il s’était montré si patient et présent pour elle pendant tout ce temps… Comment oser douter de lui ? Répondant au magnifique sourire qu’il lui adressa, le cœur battant comme jamais, la belle blonde laissa le plus jeune fondre à nouveau sur ses lèvres, terriblement avides des siennes. La chaleur monta, le désir s’amplifia. Savourant le contact lent et sensuel de leurs deux langues unies l’une à l’autre, elle fronça faiblement les sourcils de bienêtre et de frustration, complètement larguée et comblée. Personne ne l’avait embrassé comme ça avant lui. Personne ne pourrait l’embrasser comme lui à présent. Il était… bien trop doué. Bien trop attirant. Et dieu ce qu’elle avait envie de lui, tout à coup. Un frisson agréable la parcourut en sentant les doigts du chinois glisser sagement sous son haut, effleurant simplement sa peau douce et faiblement tannée. Ses joues rosirent, ses soupirs s’amplifièrent. Lorsqu’il affirma malicieusement n’avoir jamais eu l’intention de la laisser à un autre, le regard clair et félin de Giulietta scruta ce visage insolent et beau comme le diable, souriant de façon céleste. « Merci de m’avoir attendu…. » Murmura-t-elle, terriblement reconnaissante. L’observant amoureusement, ses doigts se glissèrent dans sa chevelure brune afin de caresser cette dernière, faiblement. Lorsque Kun vint simplement frôler ses lèvres sans lui permettre d’approfondir un unième baiser langoureux, ce fut avec une belle frustration qu’elle maugréa un peu, mignonne et rieuse. Elle ne se priva pas pour embrasser son menton malgré tout, adorablement. Un vrai démon. Mais cela tombait bien. Elle n’était pas forcément un ange non plus, contrairement aux apparences…
Vu la tournure des choses, l’entrainement semblait tout à coup être le cadet de ses soucis. Se redressant à son tour en restant assise un instant au sol, la summer arqua un de ses jolis sourcils, discrètement moqueuse en le voyant tenter de se reprendre. De ne pas céder. Mais paradoxalement, il ne se gênait pour la provoquer, pour lui montrer son désir pour elle. « Chez eux… » Deux mots qu’elle adorait entendre depuis quelques temps. Un sourire autant charmant que doux étira sa bouche et elle ne se priva pour le toiser agréablement de ses grandes prunelles dorées. Se levant à son tour, ses bras se croisèrent contre la poitrine et elle fit alors en sorte qu’aucune expression pouvant la trahir ne passe sur son visage. « Ça ne serait pas raisonnable, Professeur. » Fit-elle simplement remarquer en haussant ses si frêles épaules, espérant le décevoir un peu. Seulement, elle bluffait. Ses propres yeux la trahissaient. Tout comme celui de Kun, son regard dévorait de désir le jeune homme. « Je n’ai jamais séché de cours auparavant… » Souffla t-elle à s’approchant à son tour de lui, félinement. « Mais… je crois que pour le coup, j’ai vraiment envie d’être une très mauvaise élève. » Sans laisser le temps au beau chinois de rétorquer quoi que ce soit, elle s’empressa d’empoigner le col de son haut afin de le tirer à elle, brusquement. Sa bouche se colla aussitôt à la sienne et c’est avec une tendre sensualité qu’elle l’embrassa de nouveau, langoureusement. Se collant contre son corps, brusque et douce à la fois, Giu sourit discrètement, les battements de son cœur redoublant violemment en elle. Ne se privant pas pour faiblement mordiller de ses petites canines blanches la lèvre inférieure du jeune homme, soupirant chaudement contre son visage typé, elle le dévisagea avec amour et puissance. «Emmènes-moi chez nous… » Susurra t-elle enfin, d’une voix à peine audible et cassée
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